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16/11 – 31/12/1962 61 Les dieux du bonheur. XIXème siècle Art Mingei Encre et couleur sur papier kakemono, 83 X 44 cm. 900 / 1200 € Chine 62 Rouleau de calligraphie, Dynastie Qin Chine 545 cm X 29,5 cm 1000 / 1500 € PARAVENTS 63 Paravent ,Epoque Edo Paysage peint sur fond de feuilles d'argent Six panneaux, usures, légers manques 1 500 / 1 800 € Ces deux premiers paravents sont une paire et sont de belles représentations de Shoheiga, la peinture à partitions, ici, poétiques paysages, vus d'en haut. 64 Paravent , Epoque Edo paysage peint sur fond de feuilles d'argent, Six panneaux, usures, légers manques 1 500 / 1 800 € 65 Paravent calligraphie, Epoque Edo Encre sur papier, Six panneaux, usures, légers manques 1 100 / 1 300 € 66 Paravent à feuilles d’argent, Fin Edo-début Meiji Six panneaux, manques et usures, forte oxydation. 1 000 / 1 200 € 67 Paravent aux bambous, Epoque Edo Pigment sur papier, deux panneaux 800 / 1 000 € 68 Paravent à feuilles d’argent, XVIIIème siècle Feuilles d'argent, superbe oxydation. 6 panneaux, usures, légers manques 4 300 / 4 500 € SCULPTURES Corée 69 Bodhisattva pensif, fin du 19ème siècle Bronze doré, H : 30.5 cm. Collection privée 2 500 / 3 500 € Il s'agit d'une 'réinterprétation' du fameux Bodhisattva pensif du début du 7ème siècle,inscrit comme Trésor National de Corée ( n°83, bronze doré, Musée National de Séoul ) Il existe plusieurs sculptures de Bodhisattvas pensifs en Corée, celle inscrite comme Trésor National n°78, datant de la seconde moitié du 6ème siècle, démontre l'introduction du modèle par la Chine, tellement elle est stylistiquement proche de l'art des Wei du nord, tandis que la pièce qui a servi de modèle à notre bronze, est cinquante ans plus tard véritablement une interprétation purement coréenne du sujet, dont l'influence sera si importante, qu'on en fit de nombreuses copies et réinterprétations jusqu'au 19ème siècle. Le bodhisattva est assis en profonde méditation, la jambe droite posée sur la cuisse gauche , la main droite prenant plus ou moins appui sur la joue, dans la pose du « penseur ». Cette pose est basée sur un événement de la vie de Shakyamuni, lequel, n'ayant pas encore atteint l'illumination, regardait un jour travailler les paysans : les oiseaux profitant qu'ils retournent la terre, pour attraper les insectes, il prit alors conscience de la souffrance des êtres doués de sensation. En Corée, cette image du Bodhisattva pensif est reconnue comme étant la représentation de Maitreya, le Bouddha du futur. Les sculptures de Bodhisattvas assis de la période des Trois Royaumes ( Koguryo, Paekche, Silla), passent pour être des interprétations parfaites , simplement équilibrées et sans aucun recours à des décorations excessives, de l'être tourné vers la vie intérieure et rayonnant de liberté intérieure. L'influence de ce modèle, à travers le n°83, est arrivée au Japon, le temple de Koru-ji à Kyoto ayant une sculpture en bois du début du 7ème siècle considérée comme trésor précieux, qui ressemble en tout point à la pièce Coréenne, outre son matériau. Japon 70 Seishi Bosatsu - Muromachi - XVème – XVIème sièclesiècle. Bois laqué doré, restaurations, socle lotiforme Epoque Edo H : 88 cm Collection privée. Acquis lors de la vente PIASA du 16 décembre 2004 (expert T. Portier).
Seishi bosatsu (Mahāsthāmaprāpta), fréquemment représenté avec les 2 mains jointes ou tenant un lotus, est le bodhisattva de la force et de la vigueur et le gardien de la sagesse bouddhique. Quelquefois, comme ici, une jarre à eau apparaît dans sa couronne. Il appartient presque toujours à la représentation de la triade de la Terre Pure en tant qu' accolyte du Bouddha Amitabha, Avalokiteshvara, faisant alors le pendant. Cette sculpture, très proche du Seishi bosatsu de la triade du musée Guimet d’époque fin Kamakura, appartient probablement à une période comprise entre le 14ème s. (fin Kamakura) et le 15ème - 16ème siècle. (Muromachi). Elle faisait partie d’une même triade et devait, par conséquent, reposer sur un lotus, lui-même posé sur un nuage commun aux deux autres divinités. Le socle lotiforme sur lequel repose ce Seishi n’est donc pas d’origine et semble de toute façon être postérieur (Momoyama - Edo). . 71 Stèle bouddhique, Epoque Edo Pierre, cassures H : 40 cm 1 000 / 1 200€ 72 Dainichi-Nyorai ( Vairocana), Epoque Edo, Bois, pigments, manques et cassures H : 23,5 cm 500 / 600 € Cette statuette représente Vairocana (le radieux, celui qui répand la lumière en tous sens ). Au Japon, il est la divinité suprême de la secte Shingon, qui l'a assimilé à Amaterasu, la déesse du Soleil. Dans le système des cinq Dhyani-bouddhas (les cinq aspects du Bouddha primordial), il est placé au centre et au zénith. La mudrâ qui est réalisée est appelée Vairocana-mudrâ (mudrâ de la sagesse complète - la main droite entoure l'index gauche). 73 Moine aveugle qui chante, fin 19ème siècle, Ivoire, cachet rouge en dessous du socle H : 24 cm. Collection privée 800 /1 000 € 74 Bosatsu, XVème siècle Sculpture en ronde bosse Bois revêtu de laque sèche. H : 31,8 cm. Laque et bois endommagés 1500 / 2000 € Cette petite statuette faisait partie d’un ensemble de plus de cinquante images de Bodhisattva accompagnant Amida. La divinité est représentée ici debout sur un socle lotiforme, les mains jointes dans la position de l’adorant. Catalogue Le jeu de l’éternel et de l’éphémère, 1974, n°3 75 Senju Kannon Bosatsu, Epoque Edo Représenté debout sur un socle lotiforme et niché dans son Zushi (petit sanctuaire portable) Bois laqué doré H : 31 / 24 cm 900 / 1 200 € Le bodhisattva Avalokiteshvara, incarnant la compassion infinie, a trente-trois formes de représentation au Japon (incarnations officielles). Parmi ces trente trois formes, six sont particulièrement connues, dont celle-ci, appelée « Senju Kannon Bosatsu » (Avalokiteshvara aux 1000 bras, symbolisant la compassion illimitée). Ici, seul un petit nombre symbolique de bras est en fait représenté . Les caractéristiques plastiques de la statuette ainsi que celles du Zushi se rapportent à l’époque Edo de la fin du 18ème siècle. 76 Daikoku, Epoque Edo Sculpture Mingei. Bois H : 57 cm. 1000 / 1200 € Daikoku est l'un des sept dieux de la Bonne Fortune, même s'il s'est éloigné de son origine de Gardien de la foi bouddhique, « Daikoku » ou « Dai koku jin » signifiant « grand Dieu noir », ce qui le rapporte directement à la divinité farouche Mahakala, « le grand Noir », a toujours une origine bouddhique. Comme Dieu du Bonheur, son iconographie est bien définie : Il est petit et trapu et se tient sur des ballots de riz (il est aussi le Dieu des céréales), il arbore un sourire malicieux et joyeux, son chapeau plat a cette forme particulière que nous distinguons bien sur notre sculpture ( et qui donne son nom au Daikoku Jizai, cf lots n° 142 à 144.....) Il tient de la main droite un maillet de mineur, car il s'en sert pour faire sortir de terre les trésors que celle ci renferme, tandis qu'il porte sur son dos le sac rempli de richesses. Par là même, il est aussi le Dieu de la Prospérité. Représenté en petite sculpture accompagné d'Ubisu, il est le gardien de la prospérité d'une maison et trône souvent sur une étagère de la cuisine. En amulette imprimée, il protège aussi les commerces. Il est plus rare de trouver une sculpture de bonne taille comme celle que nous présentons. TEXTILES ANCIENS 77 Lot de deux pièces en soie : un Ohi en soie chinoise du XVIIe siècle, un décor d'autel du XIXe siècle. Dimensions : 28 x 58 cm et 32 x 156 cm. 700 / 800 € 78 Décor d'autel Kinran, XIXe siècle Orné de fleurs stylisées. Soie. 66 x 67 cm. 600 / 700 € 79 Kesa , XVIIIe-XIXe siècle Orné d’oiseaux, de fleurs stylisées et de paysages Soie bleu-vert. 200 x 115 cm. Usures et manques 1400 / 1500 € Le kesa , vêtement monastique bouddhique, il est fait de pièces cousues ensemble de façon visible, afin de rappeler la pauvreté et ne s’adapte pas aux formes du corps humain mais représente une toile idéale, libre de contrainte. Au Japon , les soies chinoises avec lesquelles ils sont réalisés sont coûteuses et de belle qualité, mais les coutures des différents morceaux rapportés de ce vêtement de pauvreté sont respectées, afin d'en préserver le sens. 80 Kesa, XVIIIe-XIXe siècle. Orné d’oiseaux dans un décor floral Soie orange. 115 X 200 cm. Usures et manques 1 100 / 1 200 € 81 Vêtement de festival, période Taisho (1912-1926) Orné d’une carpe rouge sur fond de flots bleus Coton teint H. 72 cm. 450 / 550 € Des vêtements spécifiques sont revêtus à l'occasion de festivités organisées pour accueillir les nouvelles saisons mais aussi pour donner du courage et de la force aux pêcheurs. De même, les pêcheurs travaillant en haute mer et sur les lacs et qui doivent affronter les vagues dangereuses, endossent des tenues ornées de poissons aux yeux particulièrement vifs. 82 Un vêtement de festival, période Taisho (1912-1926). Orné d’une carpe Coton teint H. 83 cm 450 / 550 € 83 Six fragments de kimonos, XVIII – XIXème siècle Montés anciennement dans des Marie-Louise Ornés de plantes et de fleurs 600 / 700 € CERAMIQUE 84 Tanuki Objet Mingei Céramique 8 x 14 cm. 200 / 300€ 85 Assiette, Epoque Edo Art Mingei, Diamètre : 19 cm. 400 / 600 € 86 Mortier, Epoque Edo D: 36 X H : 15 cm. 300 / 500 € 87 Jurojin et le cerf, Epoque Edo Céramique 21,5 X 21 cm. Cassé collé. 300 / 400 € Jurojin est l'un des sept dieux du Bonheur, d'origine taoïste, il est totalement japonisé et remplit dans le groupe des « Shichi Fukujin » le rôle de divinité de la Longévité. C'est un vieillard élancé, à la longue barbe, , ses attributs sont un eventail et un long baton noueux. Il est accompagné d'un daim ( cerf ) blanc et parfois d'une cigogne. 88 Chawan orangé orné de frises d’entrelacs irréguliers, Epoque Edo 16,5 cm X 5 cm. Marque d’atelier au revers 200 / 400 € 89 Chawan blanc, Epoque Edo Bol blanc craquelé sur terre brune laissée en réserve crue sur le pied ; coulées d’épaisses glaçures. H : 12cm, Diam : 8cm 700 / 800 € Catalogué dans : Peintures pour la cérémonie du thé, 1987 n°48 et dans : Japon Occident, 1986 90 Chawan, Epoque Edo Terre cuite grise 14,5 cm X 4,5cm 700 / 900 € Chawan très évasé en terre grise brute à traces de couverte verdâtre ; il a sans doute été créé à Shigaraki, dont la terre est une glaise lourde d’une consistance sablonneuse mélangée de petits grains de quartz qui s’opalisent à la cuisson. La glaçure d’un vert grisâtre fait songer aux traces de thé vert et l’aspect frustre de ce chawan s’accorde à l‘austérité recherchée des premiers maîtres de thé et à l'esprit du wabi sabi. Catalogué dans : 1000 ans d’art japonais, 1984, n°34 91 Vase , Epoque Edo Attribué à Kenzan,( 1663-1743 ) Céramique four Shino. Cassé-collé aux deux angles supérieurs 40 X 23,5 cm. 500 / 700 € Ogata Kenzan est un céramiste japonais de l'époque Tokugawa, il débute dans ce domaine en 1699 et crée une dynastie de céramistes, pas forcément héréditaire 92 Mokozuke, Epoque Edo Gennai-Yaki - Gennai ware ( Hiraga Gennai : 1728-1780 ) D : 25 cm , très bon état état Collection privée, Ex Collection Robert Moes, USA (ancien conservateur de la Section Arts d'Asie du Musée de Brooklyn) 1300 / 1500 € Plat pour servir la nourriture ( kaiseki ) lors de la cérémonie du thé. Céramique avec couverte de glaçure verte, jaune et brune, au centre un phénix déployant ses ailes sur toute la surface. Ce plat présente une évidente influence de la céramique chinoise des Yuan et est tout à fait spécifique des réalisations de Gennai dans sa stylistique et sa technique de réalisation. « Gennai ware » est le nom générique pour les céramiques de Hiraga Gennai, cet homme à l'esprit éclairé qui introduisit l'électricité au Japon, mais qui fut aussi un savant en médecine et en pharmacopée traditionnelle, un inventeur vraiment remarquable, un expérimentateur, un naturaliste et un écrivain. Curieux de tout, il étudia aussi la céramique hollandaise et créa très vite son propre style : le Gennai Yaki. Le Four Gennai a été actif à partir de la moitié de l'Epoque Edo ( Heoki Era, 1753 – 1763) à Shido, Sanokikoku dans la préfecture de Kagawa. Il produisait des céramiques fines et légères, dans le style des fabrications de la Chine du Sud, présentant des reliefs nets mais légers couverts de glaçure typiquement Gennai,verte, brune et jaune extrêmement brillante. 93 Grès, contemporain Attribué à Aisaku Suzuki, 28 cm. 800 / 1000 € OBJETS ET DIVERS 94 Kobako crapaud, Epoque Edo Laque rouge patinée, intérieur en laque Nashiji d'or 8,5 cm X H : 5,2 cm. 350 / 600 € 95 Inro. Epoque Edo. Bois incrusté de nacre. 5 X 6,5 cm. Quelques manques 500 / 600 € 96 Suzuribako, Epoque Edo. Bois incrusté, plomb, nacre. Quelques manques. 24,6 cm X 17 cm. 800 / 900 € 97 Tsumebako, époque Edo Décor d’inspiration végétale Bois et laque Longueur: 6 cm. Fêle dans la laque à l’intérieur du couvercle 500 / 700 € 98 Suzuribako (boite à papier ), époque Edo Bois laqué rouge 23 X 24,5 cm. Forme rectangulaire ornée d’appliques décoratives en cuivre ciselées en forme de papillons. Intérieur en laque nashiji d’or (il manque l’intérieur). Provenance : Ex collection Maurice Feuillet 500 / 800 € 99 Masque de Oka me, Epoque Edo. Bois laqué. 21 X 17 cm. Usures et manques 700 / 800 € 100 Masque de kyogen : vieil homme riant, Epoque Edo. Bois recouvert de laque. H : 19,5 cm. Usures 800 / 900 € Le Kyogen est un interlude qui se situe dans une représentation de Nô, il est destiné à permettre aux acteurs de Nô de changer de costume et de masque et au public de se détendre. Le Kyogen est par essence une farce simple, il se joue en général à visage découvert. Les masques que nous connaissons sont comiques, les traits en sont exagérés, certains sont des chefs d’œuvre de sculpture parodique. Ce masque de vieillard édenté, le visage plissé par un sourire moqueur est d’un réalisme comique d’autant plus percutant que la sculpture est traitée très habilement avec un minimum de relief. Catalogué dans : Le jeu de l’éternel et de l’éphémère, 1974 101 Masque de poulpe, XIXème siècle Bois brun rouge 31 cm X 21 cm 800 / 1000 € 102 Coiffe Shinto Gaze et divers matériaux 460 / 500 € 103 Pierre de rêve : sapins et rochers dans la brûme Attribuée à Che Tsiuan Calligraphie cursive Signature : CHE TSIUAN Sceaux H : 12,9 cm X L : 10,5 cm Marbre à veines vertes 600 / 700 € Cataloguée dans : Pierres de rêve, 1979, n°67 104 Pierre de rêve double face |
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