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il n’y a pas de grande passion sans cruauté» (II, 6). Décidant de «bouleverser l’économie politique en deux temps» (I, 7), il décrète que, pour enrichir «le Trésor public», les patriciens fortunés devront «déshériter leurs enfants et tester sur l’heure en faveur de l'État», puis être aussitôt supprimés «dans l'ordre d’une liste établie arbitrairement», car, si le Trésor a de I'importance, la vie humaine n’en a pas (I, 8). Nous nous amusons encore quand, avec beaucoup de désinvolture, il soigne ses pieds et se peint les ongles des orteils en conversant avec Scipion (III, 2), avec Hélicon (III, 3), et qu’alors qu’il s’est livré à une effusion émue à propos de la lune, il la rompt par : «Décidément, ce vernis ne vaut rien.» (III, 3). La farce est plus évidente encore lors des spectacles qu’organise ce cabotin qui a le goût de «l’art dramatique» (III, 2) : le «procès», qui est «une fête sans mesure», «le plus beau des spectacles» (I, 11), le banquet où «il se tient mal à table» (II, 5), la «sorte de parade foraine» où il est grotesquement déguisé en Vénus, oblige les patriciens à réciter une prière, à se prosterner et à lui donner une obole (III, 1), l’apparition fugitive «en robe courte de danseuse» (IV, 4), le concours entre poètes qui sont sévèrement interrompus par son sifflet (IV, 12). Camus put donc être un auteur comique avec ce personnage qui fait d’ailleurs penser au père Ubu d’Alfred Jarry. La tragédie : Caligula juge lui-même son histoire «une bien curieuse tragédie» (IV, 13). Avec ce personnage, Camus était en effet fidèle à la tradition de la tragédie qui veut que la fatalité du malheur, de la mort, soient plus exemplaires en s'abattant sur des personnes illustres ; pour qu'il y ait chute (et c'est, selon la définition d'Aristote, l'essence de la tragédie), il faut qu'il y ait hauteur ; or Caligula, empereur de Rome, était un homme qui avait tous les pouvoirs et pouvait satisfaire ses moindres folies. Pour lui, la tragédie commence par la mort de Drusilla par laquelle, selon Scipion, il fut comme tétanisé : «Il s’est avancé vers le corps de Drusilla. Il l’a touché avec deux doigts. Puis il a semblé réfléchir, tournant sur lui-même, et il est sorti d’un pas égal. Depuis, on court après lui.» (I, 2). Il fut frappé par le désespoir : «Je savais qu’on pouvait être désespéré, mais j’ignorais ce que ce mot voulait dire», désespoir qui n’est pas «une maladie de l’âme [...] c’est le corps qui souffre» (I, 11). Puis, comme il décide de tirer la logique extrême de sa révolte en la transformant en tyrannie, de vivre sa liberté aux dépens de celle des autres, la pièce devient un drame sanguinaire où l’on trouve beaucoup d’épouvante froide sinon du Grand-Guignol. Il s’emploie à anéantir l'ordre de son empire, à tuer de la façon la plus arbitraire Untel et Untel. Voilà qui, tandis que ses proches, Hélicon et Caesonia, nous font découvrir la souffrance terrible qu’il vit, suscite le complot contre lui, car il ne peut que connaître une mort qu’il a provoquée, qui est un suicide délibéré, planifié, la pièce, poussée à ses limites, aboutissant à une issue exaspérée, les conspirateurs, ponctuels, faisant leur entrée de dernier acte pour donner un côté sacré, presque rituel, à sa descente aux enfers. Camus fit très habilement coïncider ce suicide symbolique où Caligula brise le miroir qui est son alter ego et l’entrée des conjurés qui le font mourir rééllement. En refusant un ordre, qu’il ne comprend plus, pour lui substituer le sien propre, en sachant finalement sa tyrannie injustifiable et consentant à en mourir, il se range parmi les grands personnages tragiques. La pièce appartient donc à un théâtre de violence et de meurtre, un «théâtre de la cruauté» à la façon d'Artaud, où l’on sent aussi les influences de Shakespeare (‘’Richard III’’, en particulier), de ‘’Britannicus’’ de Racine (qui met en scène le monstre que fut cet autre empereur romain, Néron) et de Dostoïevski (pour qui «nous sommes tous coupables»). Le déroulement est soumis à la tension des contraires qui fait I'unité profonde du personnage ; est rythmé par l’alternance des registres, de scènes d'action, de scènes de pur raisonnement et de scènes d’effusions lyriques ; connaît des ruptures de ton continuelles. Ainsi, l'intrigue progresse avec rapidité pour emporter le spectateur vers le dénouement, et lui faire oublier le caractère foncièrement didactique du spectacle, qui appartient au théâtre philosophique. La pièce, très schématique, est d'un seul élan, l’exercice de la liberté, qui est son étoffe même, lui donnant son caractère bondissant, allègre. Aussi sa division en quatre actes n’apparaît que chronologique mais pas vraiment nécessitée dramatiquement, l’évolution la plus nette se faisant dans les deux dernières scènes qui devraient constituer un acte. Cependant, les fins de chacun de ces actes sont des moments forts. C'est la pièce la plus forte de Camus, qui s’y révèle un véritable écrivain scénique, faisant déjà une mise en scène, car ses didascalies ont une grande précision (I, 3 ; I, 6 ; I, 11 ; II, 1 ; II, 3 ; II, 5 ; II, 11 ; III, 1 ; III, 6 ; IV, 4 où même la musique est prévue pour l’exhibition de Caligula en danseuse ; IV, 12), certaines scènes, «muettes» (II, 3), n’étant d’ailleurs définies que par elles. Intérêt littéraire Dans ‘’Caligula’’, comme le propos, le style est très contemporain. L’écriture théâtrale est claire, précise, directe, vive et incisive. ll y a une grande immédiateté des dialogues qui créent I'urgence. Les répliques, souvent courtes, s'opposent dans une lutte rapide : à Caligula qui dit : «Il s’agit de rendre possible ce qui ne l’est pas.», Scipion objecte : «C’est la récréation d’un fou.» et l’autre rétorque : «C’est la vertu d’un empereur» (I, 9). Les mots sont simples, et on ne remarque guère que le sens recherché de «consommation» dans «Il faut aller jusqu’à la consommation» (III, 5), «devoir aller jusqu’à la consommation. Car j’ai peur de la consommation.» (IV, 14), mot qui désigne l’action d’amener une chose à son plein accomplissement. L’auteur (est-ce toujours avec ironie?) est allé jusqu’à des anachronismes : les dieux de l’Olympe sont présentés comme portant des «pantoufles» (II, 1) ; lors de la parade foraine, les patriciens sont appelés «Messieurs» [III, 1]) alors que Cicéron les désignait par «pères conscrits» ; Caligula parle comme un officier françai s’adressant à un homme de troupe quand il dit à Cherea : «Rompez» (I, 10) ; avec son «Soldats, je suis content de vous» (II, 5), il reprend des mots de la proclamation faite par Napoléon Ier au lendemain de la victoire d'Austerlitz ; il parle d’«économie politique» (I, 7), de «compressions de personnel» (II, 5), Hélicon d’«échelle sociale» (II, 5) et de «sociétés républicaines» (II, 10) ; Cherea est à ce point le porte-parole de Camus qu’il mit dans sa bouche ses propres mots : «l'absurde» (III, 6). Camus a prêté à Hélicon une ironie cinglante qui s’exerce contre les institutions : «Si nous perdons la figure, l’Empire perd la tête» (I, 1 ; on s’attendrait à «Si nous perdons la face») ; contre les patriciens qu’il appelle «mon pigeon», IV, 2), dont il dit : «On supporterait tellement mieux nos contemporains s’ils pouvaient de temps en temps changer de museau. Mais non, le menu ne change pas. Toujours la même fricassée.» (I, 1) ; à un patricien qui déclare : «La nature fait bien les choses», il rétorque : «Quand je vous regarde, pourtant, j’ai l’impression qu’il lui arrive de manquer son coup.» (I, 1) ; il statue : «Le malheur, c’est comme le mariage. On croit qu’on choisit et puis on est choisi.» (I, 1) - «Il est plus facile de descendre l’échelle sociale que de la remonter» (II, 5) - «Il faut un jour pour faire un sénateur et dix ans pour faire un travailleur», Caligula l’appuyant aussitôt : «Mais j’ai bien peur qu’il en faille vingt pour faire un travailleur d’un sénateur» (II, 5) - «Il n’y a pas de grande passion sans cruauté. Ni d’amour sans un brin de viol» (II, 6) - «Il vaut mieux, après tout, taxer le vice que rançonner la vertu comme on le fait dans les sociétés républicaines» (II, 10) - «Les vieux époux ont le même nombre de poils dans les oreilles tant ils finissent par se ressembler» (IV, 6) ; il vitupère : «C’est inouï d’être insignifiant à ce point.» (II, 4) - il considère Cherea «faux comme un honnête homme» (IV, 6) - il caricature ceux qui tiennent «boutique de vertu» : «J’ai vu les drapés, nobles, mais l’usure au cœur, le visage avare, la main fuyante» (IV, 6). À Caligula aussi est donné de l’humour : «Les finances de l’État ne tenaient debout que parce qu’elles en avaient pris l’habitude» (II, 5) - «Il faut bien que vieillesse se passe» (II, 5). Il établit une distanciation en prétendant raconter une histoire : «Il était une fois un pauvre empereur…» (II, 5). Son «prends ce siège», invitation faite au comploteur Cherea (III, 6) est évidemment un clin d’œil au «Prends un siège, Cinna» dans ‘’Cinna’’ de Corneille (V, 1) où l’empereur Auguste manifeste sa maîtrise de lui en face de celui qu’il sait être un conjuré. Cherea a cette formule habile : «Ce n’est pas la première fois que, chez nous, un homme dispose d’un pouvoir sans limites, mais c’est la première fois qu’il s’en sert sans limites.» (II, 2). Caligula confie à Scipion : «Tu es pur dans le bien, comme je suis pur dans le mal.» (II, 14). Les images ne manquent pas : - «La peur» est définie comme «ce beau sentiment sans alliage, pur et désintéressé, un des rares qui tire sa noblesse du ventre» (II, 5) ; - le «traité de l’exécution» (II, 9) est intitulé ‘’Le Glaive» (II, 8) ; - il est dit de «la pensée la plus bizarre» qu’elle «entre dans la réalité comme un couteau dans un cœur» (III, 6) ; - quand Caligula détruit la preuve du complot de Cherea contre lui, «c’est un matin d’innocence qui se lève sur son visage» (III, 6) ; - à la fin, il se demande «où étancher cette soif. Quel cœur, quel dieu auraient pour moi la profondeur d’un lac?», il constate : «Cette nuit est lourde comme la douleur humaine.» (IV, 14). Surtout se déroule, par les deux voix entremêlées de Scipion et de Caligula, un poème où est rendu «un certain accord de la terre… de la terre et du pied… et aussi de la ligne des collines romaines et de cet apaisement fugitif et bouleversant qu’y ramène le soir… Du cri des martinets dans le ciel vert… Et de cette minute subtile où le ciel encore plein d’or brusquement bascule et nous montre en un instant son autre face, gorgée d’étoiles luisantes. De cette odeur de fumée, d’arbres et d’eaux qui monte alors de la terre vers la nuit… Le cri des cigales et la retombée des chaleurs, les chiens, les roulements des derniers chars, les voix des fermiers… Et les chemins noyés d’ombre dans les lentisques et les oliviers.», poème où l’on retrouve les accents du lyrisme très solaire, de la célébration de la nature méditerranéenne, déjà présents dans ‘’Noces’’ (1938). Et, sur cet élan, Caligula parle de «ce quelque chose en moi, ce lac de silence, ces herbes pourries» (II, 14). Il se fait poète aussi quand il évoque le souvenir de sa capture de la lune : «Elle est devenue comme un lac d’eau laiteuse au milieu de cette nuit pleine de froissements d’étoiles. Elle est arrivée alors dans la chaleur, douce, légère et nue. Elle a franchi le seuil de la chambre et, avec sa lenteur sûre, est arrivée jusqu’à mon lit, s’y est coulée et m’a inondé de ses sourires et de son éclat.» (III, 3). Il se fait poète encore quand, «entre les hurlements» de celui qu’il vient d’envoyer à la mort, il murmure : «Bientôt, les routes sur la mer seront couvertes de mimosas. Les femmes auront des robes d’étoffe légère. Un grand ciel frais et battant, Cassius ! Les sourires de la vie !» (IV, 9 : remarquons que ce nom de Cassius ne figure pas dans la liste des personnages, où il n’y a pas non plus de «troisième patricien»). Et on admire encore son éloquence quand, répondant à Scipion qui lui annonce que «des légions de dieux humains se lèvent, implacables à leur tour, et noient dans le sang ta divinité d’un moment», il évoque dit rêver que «sur tous les visages qui s’avancent alors du fond de la nuit amère, dans leurs traits tordus par la haine et l’angoisse, je reconnais en effet, avec ravissement, le seul dieu que j’aie adoré en ce monde : misérable et lâche comme le cœur humain» (III, 2). Nous n’entendons que le début du poème de Scipion sur la mort : «Chasse au bonheur qui fait les êtres purs, / Ciel où le soleil ruisselle / Fêtes uniques et sauvages, mon délire sans espoir !...» (IV, 12), l’émotion de Caligula l’interrompant : on y lit une célébration de la vie qui rend le scandale de la mort plus poignant. Dans ‘’Caligula’’, Camus a donc montré une grande variété d’écritures. Intérêt documentaire Dans ‘’Caligula’’, l’action se situe à Rome, au début de l’ère chrétienne, mais les références à la situation historique et à la matérialité de I'Antiquité ne sont pas nombreuses. Camus ne s’est guère soucié de couleur antique : il est fait mention de la monnaie, les «sesterces» (IV, 4), des «colonnes» d’un jardin (III, 3) et d’une «tablette» (III, 6) sur laquelle des mots sont écrits et qu’on peut faire fondre à la flamme d’un flambeau. On a un aperçu du système politique de l'Empire dont les patriciens (désignés aussi comme «les drapés, nobles» [IV, 6], seule allusion d’ailleurs aux toges romaines car la pièce n’est pas du tout un «peplum» !) et les chevaliers (seule mention dans une disdascalie de IV, 7) sont les dignitaires, qui dominent «la plèbe» (I, 1). Mais les uns et les autres assistent aux spectacles du «cirque» (I, 1). En fait, Camus se servit de Rome uniquement pour que son personnage ait le pouvoir absolu. Ce personnage, Caïus Julius César, qui était surnommé familièrement Caligula parce que, au cours de son enfance passée auprès de son père dans les camps militaires, il avait porté des chaussures militaires («caligae»), il le découvrit à la lecture de ‘’La vie des douze Césars’’ de l'historien latin Suétone. Petit-fils adoptif de l'empereur Tibère, fils de Germanicus et d'Agrippine (donc petit-fils, par sa mère, d'Auguste), il naquit en l’an 12. Il avait une hérédité qui charriait des meurtres et des folies en grand nombre, et passa sa jeunesse au milieu des serviteurs égyptiens d’Antonia (où il fut servant d’Isis) et de princes orientaux, otages de Rome qui lui apprirent ce qu'est le plaisir dans toute sa brutalité. Aussi, s’il était doué, intelligent, instruit et bon orateur, c’était un prince revenu de tout, aux sens émoussés, capricieux et déséquilibré. Lui, qui avait été marié, mais dont la femme était morte en couches, passait pour avoir des amours faciles, mais aussi une longue liaison incestueuse avec sa sœur, Drusilla. En fait, l'inceste, qu’on pratiquait à l’exemple des souverains égyptiens, était répandu chez les parents de Jules César ; mais, comme le dit un patricien dans la pièce, «la raison d’État ne peut admettre un inceste qui prend l’allure des tragédies» (I, 1). Ses frères étant morts avant lui, alors qu’il était à peine âgé de vingt-cinq ans, il fut, à la mort de Tibère, le 18 mars 37, par le Sénat unanime, I'ordre équestre et le peuple, désigné comme empereur. Peu sûr de lui, ne sachant pas commander, il fut sidéré par l'immensité de la tâche. Peu de temps auparavant, la révolte de Séjan avait mis en relief l'inconstance des prétoriens ; il pouvait donc se demander si sa garde lui resterait fidèle, craindre à chaque instant d’être abattu comme un chien. Cependant, les premiers mois furent heureux. Ayant I'intention de se démarquer de son prédécesseur, d'asseoir sa popularité et de donner une coloration particulière à son gouvernement, il mena une politique de libéralisme, exprima le désir de collaborer avec le Sénat, rappela d'exil les victimes de Tibère, honora les membres de sa famille, fit de son oncle, Claude, son associé, apporta beaucoup de soin à I'approvisionnement de Rome en denrées de toutes sortes, et à l'organisation de jeux publics, manifestant une passion pratiquement déréglée pour les courses de chevaux et les combats de gladiateurs. Pendant six mois, les Romains purent se féliciter d'un empereur juste, utile et libéral, qui leur faisait oublier la sinistre fin du règne de Tibère. Toutefois, les choses n'allaient pas demeurer ainsi. Au mois d'octobre 37, il tomba gravement malade, sans doute d’une dépression nerveuse qui eut l'effet d'agir sur son caractère déjà angoissé. La maladie le déséquilibra d’une façon irréversible au point qu'on s'interroge encore aujourd'hui sur la signification de la plupart de ses actes. Il devint soudain lunatique. Aurait-il été, comme le pensent de nombreux historiens et écrivains modernes, victime d’un empoisonnement, peut-être par Locuste, car de nombreux poisons avaient pour premier effet des troubles similaires à une maladie mentale? Certains assurent qu'il était en fait déjà atteint psychologiquement avant son avènement, qu’il était épileptique. Il reste que, dès lors, il se signala par moult singularités, commit un grand nombre d'excès. Lors de sa première «crise», certains citoyens avaient annoncé qu'ils offriraient leur vie pour la guérison du prince. Dès son retour à l'état «normal», il demanda à un certain Potitus de s'exécuter : le malheureux fut promené à travers Rome au milieu d'un cortège d'enfants chargés de rappeler sa promesse aux badauds, et fut finalement précipité du haut d'un rocher sur le forum en contrebas, de façon à s'y rompre les os ! Caligula fut le premier empereur à se produire en public sous les traits d'un histrion. Car ni Auguste ni Tibère ne dansaient devant le peuple, et puis, faisant cesser toute musique, ne se projetaient dans les airs, rattrapés par des éphèbes ! Il présenta Drusilla comme son épouse et son héritière à titre privé. Il s'adonna à une débauche qui fut mise en relief dans ‘’ |
![]() | ![]() | «Conférence du 14 décembre 1957» Albert Camus (1913-1960) in Discours de Suède | |
![]() | ![]() | «Albert Bitran», Georges Borgeaud, éditions Ides et Calendes, reproduit page 217 | |
![]() | «drame surréaliste» pour montrer qu’un sujet sérieux peut être traité sur le mode de l’humour | ![]() | |
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