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Des revendications inaudibles faute de consensus national

Bien que symboliquement importants, ces procès restent marginaux et ne sont qu’un outil de pression sur la Turquie afin qu’elle répare le préjudice commis. Or le gouvernement arménien ne s’est jusqu’à présent pas doté d’une liste de revendications claires et précises, faute de consensus sur la question en Arménie et dans la diaspora. Les rapports tels que celui de la fondation Hrant Dink sur les confiscations des biens des fondations arméniennes à Istanbul de 2012 ou celui de l’AGRSG sont purement indicatifs.

Le 29 janvier dernier, le gouvernement et certaines organisations de la diaspora ont publié une « déclaration pan-arménienne sur le 100eme anniversaire du génocide », dont la devise est « je me souviens et je revendique ». Officiellement cette déclaration est censée guider la politique extérieure de la République d’Arménie.

Or pour Tatul Hakobyan, journaliste arménien spécialiste des relations arméno-turques, cette déclaration cache mal les divisions au sein du gouvernement et des différentes composantes de la diaspora. « Il n’y a pas de consensus sur la question des réparations », affirme-t-il avant d’ajouter plus largement que, « rien que sur l’attitude à avoir vis-à-vis d’Ankara, il y a des désaccords. Erevan tend à privilégier la normalisation des relations avec la Turquie tandis qu’une partie de la diaspora pose la reconnaissance et la réparation du génocide comme préalable à toute autre discussion ».

Jérémie Berlioux

Journaliste captivé par l'Asie centrale, le sud-Caucase et un brin de Turquie. Tous mes papiers sur jberlioux.com

24 avr. 2015


Lire aussi :

Dossier du Collectif VAN : les spoliations des biens des minorités en Turquie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=69662

https://ijsbergmagazine.com/hebdo/article/23383-armeniens-revendiquent-leurs-biens/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88470

Essai : Parce qu’ils sont arméniens, Pinar Selek

NPA2009.org

Lundi 11 Mai 2015

Liana Levi, 2015, 10 euros

Pinar Selek est une sociologue et militante turque connue pour ses engagements au côté des militants kurdes et arméniens, ce qui lui a valu un séjour en prison et des poursuites judiciaires dont elle fait toujours l’objet. Mais dans cet essai où le politique se mêle à l’intime, Pinar Selek s’interroge sur les modes de résistance au régime militaire et sur la différence de traitement entre Turcs, même de gauche, et Arméniens en lutte pour leur droits à l’égalité.

Son récit relate son changement de perception sur les Arméniens, en tentant de démonter méthodiquement les définitions dominantes qui leurs sont appliquées. Ainsi l’imaginaire turc à l’école kémaliste, où l’on inculque aux enfants que l’Arménien est intrinsèquement un terroriste qui met l’État en péril. Elle n’épargne pas non plus l’aveuglement d’une gauche pseudo-universaliste pour qui l’égalité se résout dans un « tous ensemble » qui se traduit par une négation de l’identité arménienne.

Ainsi, Pinar Selek met au jour une des problématiques cruciales de la construction de l’État Turc, à l’heure où, cent ans après le génocide des Arméniens de 1915, de très nombreux Turcs découvrent que leurs aïeuls étaient des Arméniens. Rescapés des massacres, convertis de force à l’Islam, ils ont caché leur « arménité » comme un secret de famille douloureux et dangereux. Trois générations plus tard, ces découvertes secouent la société turque et les fondements du négationnisme d’État. C’est contre ces coups portés par le génocide et la négation de l’autre que Pinar Selek s’indigne et réhabilite l’autre. Cet essai est une main tendue bien salutaire.


Les libraires de la Brèche et Mary Sonet

http://www.npa2009.org/idees/essai-parce-quils-sont-armeniens-pinar-selek

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88500

Génocide arménien et racolage ethnique

La Libre.be

Publié le lundi 11 mai 2015 à 18h15

Une opinion de Henri Goldman, rédacteur en chef de la revue "Politique".

Scandale : Emir Kir - et son négationnisme - ne s’en tire qu’avecun simple "rappel à l’ordre" de la part du PS. Parce qu’un candidat turcqui reconnaîtrait le génocide arménien perdrait tout crédit et donctoute utilité pour le parti qui l’a recruté. Et tous les partis en jouent.

Scandale : alors que le monde commémore les 100 ans du génocide arménien, Emir Kir, la star belgo-turque du Parti socialiste bruxellois (ancien secrétaire d’Etat et bourgmestre de la petite commune de Saint-Josse) refuse de prononcer le mot qui lui brûlerait les lèvres.

Alors que son négationnisme est avéré, il s’en tire avec un simple "rappel à l’ordre" de la part de son parti qui ne peut manifestement pas se permettre de sanctionner la personnalité la plus populaire de l’électorat turc bruxellois.

Comment en est-on arrivé là ? Il faut remonter cinquante ans en arrière. En 1964, la Belgique signe avec la Turquie (comme avec le Maroc) une convention bilatérale sur base de laquelle des dizaines de milliers de travailleurs, accompagnés de leur famille, seront importés en Belgique (1).

Dix ans plus tard, quand il sera mis fin à l’immigration du travail, celle-ci se prolongera via le regroupement familial qui injectera régulièrement des maris et des épouses en provenance du pays.

A Bruxelles, ils viennent rejoindre leurs conjoints dans un quartier situé à cheval sur les communes de Schaerbeek et Saint-Josse où se transpose à l’identique la structure sociale de leur province d’origine.

Ensuite, ils obtiendront la nationalité belge sans avoir, subjectivement, jamais véritablement quitté la Turquie dont ils auront conservé la nationalité, celle-ci étant pratiquement inaliénable.

La Belgique francophone ne dispose d’ailleurs d’aucun mythe de type national (heureusement, de mon point de vue) pour alimenter un sentiment d’appartenance à opposer au nationalisme ombrageux professé par la plupart de ces nouveaux citoyens.

Depuis les élections communales de 1994, les Belgo-Turcs constituent une composante importante de l’électorat bruxellois.

Ces "nouveaux Belges" sont appelés à participer à des scrutins dont les enjeux leur sont souvent étrangers du fait de leur marginalité sociale, culturelle et géographique.

La combinaison du vote obligatoire avec un scrutin de liste proportionnel à un tour permet aux partis en lice de proposer des candidats "d’origine" à toutes les élections.

Avec un rendement extraordinaire amplifié par la possibilité du choix multiple : quelle que soit la liste, ces nouvelles candidatures se voient affectées d’un "coefficient ethnique" multiplicateur. Tel candidat turc, au départ totalement inconnu dans la famille politique qui l’a recruté, fait d’emblée un score de deux à trois fois supérieur à celui de colistiers "de souche" pourtant militants de longue date.

Déferlante du "vote ethnique"

Au départ, pour que de tels candidats puissent se présenter, il avait fallu vaincre le conservatisme, voire le racisme, des appareils. Mais, très vite, ces réticences cédèrent devant la prise de conscience que les acquisitions massives de la nationalité belge avaient mis sur le marché électoral des milliers de voix à capter.

La multiplication des candidats d’origine immigrée sur leurs listes devait permettre aux partis opérant en milieu populaire - en premier lieu le Parti socialiste - de ratisser aussi large que possible, en multipliant les profils : marocain ou turc, arabe ou berbère, homme ou femme, portant ou non le foulard, la barbe ou la moustache, commerçant ou cadre associatif, musulman pratiquant ou pas trop, proche de tel clan du pays d’origine ou de tel autre. On se mit à solliciter toute personnalité susceptible de rabattre vers sa liste ce nouvel électorat encore en déshérence, indépendamment des préférences politiques de la personnalité courtisée. Quelle importance, en effet, que tel candidat socialiste, humaniste ou libéral le soit effectivement, puisque cette étiquette n’évoque rien auprès des électeurs à gagner, électeurs qui n’auraient sans doute pas tous voté si des "compatriotes" ne faisaient pas leur siège avec autant d’insistance.

Résumons le tableau, en forçant le trait. Des candidats belgo-turcs, dont le principal mérite supposé est d’être des ramasseurs de voix, sont placés sur les listes de partis en vue de capter les votes de leur communauté d’origine, laquelle n’est a priori que peu sensible aux enjeux "belges" des élections. La concurrence est rude et on ne sera pas trop regardant sur le pedigree des candidats (2). Il faudra éviter de cabrer cet électorat en touchant à ses vaches sacrées. Un candidat turc qui reconnaîtrait le génocide arménien perdrait tout crédit et donc toute utilité pour le parti qui l’a recruté et qui évitera soigneusement d’exiger de lui une telle reconnaissance suicidaire dans un climat de surenchère patriotique peu propice aux révisions difficiles.

Ces pratiques, et le cynisme des partis qui y succombent, ont fini par sélectionner un "milieu" politique particulier au sein de la communauté turque. Une de ses caractéristiques, c’est une migration relativement importante d’un parti vers l’autre, en fonction des places offertes. En l’absence de convictions fortes - il est souvent impossible de comprendre pourquoi telle personne se présente sur telle liste -, il faut s’attacher des candidats et, ensuite, des élus, en leur offrant des positions qui leur permettront de consolider leur clientèle personnelle. Si la position offerte est insuffisante, ils seront tentés d’offrir leurs services à la concurrence.

Atavismes archaïques

Ce tableau laisse un goût amer. Pourtant, on doit saluer la promotion de mandataires d’origines multiples au sein des assemblées pour que celles-ci puissent être à l’image de la population qui peut alors mieux s’y reconnaître.

L’extraordinaire sociologie bruxelloise préfigure ce que pourrait être une citoyenneté inclusive dans une ville multiculturelle, permettant à chacune de ses composantes de participer à égalité à la coconstruction de la société commune dans le respect de son identité singulière. Mais pour atteindre cet objectif, il faut conserver une haute exigence démocratique et s’interdire le racolage sans principes qui débouche sur les pires confusions idéologiques. Cela n’a pas été le cas. Promouvoir une participation politique de qualité auprès d’une population qui n’en a pas une longue tradition, c’est aussi la respecter. Faire fond sur des atavismes archaïques pour y découper une part du gâteau électoral, c’est la mépriser.

(1) Le phénomène décrit ici est aussi à l’œuvre dans la population belgo-marocaine, mais dans de bien moindres proportions, celle-ci étant beaucoup plus diversifiée.

(2) Ainsi, pour les élections communales de 2006 dans la commune de Schaerbeek, le Parti socialiste avait placé sur sa liste un candidat proche des Loups Gris, mouvement turc d’extrême droite, équivalent local du Front national.

http://www.lalibre.be/debats/opinions/genocide-armenien-et-racolage-ethnique-5550d58735704bb01c3d7165

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88505

Les Arméniens. Images d'un destin : Exposition au Musée de la Photographie

RTBF

Vendredi 8 mai 2015 à 10h22

À l’occasion du centenaire du génocide arménien, le Musée de la Photographie de Charleroi présente jusqu’au 17 mai une exposition de photos d’archives consacrée au peuple arménien. Le reportage de Pascal Goffaux.

Les jésuites, témoins du drame arménien

Des horreurs perpétrées contre les Arméniens au début du XXe siècle dans l’Empire ottoman, il ne reste que peu de traces. Les photographies étaient interdites lors des déportations et la censure empêchait les médias de faire mention des exterminations. Mais quelques images nous sont parvenues grâce à des missionnaires jésuites. Ils ont collecté ou réalisé des photographies de ruines, de déportés ou d’orphelins dans les centres de réfugiés d’Alep ou de Beyrouth. Parmi eux : Antoine Poidebard (1878-1955) et Guillaume de Jerphanion (1877-1948), deux hommes qui se révélèrent photographes de talent.

Des images pour la Mémoire

Près de 100 photographies sont exposées au Musée de la Photographie à Charleroi. Elles sont issues des collections de la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, qui possède au total 3 000 à 4 000 clichés concernant l’Arménie. Il s’agit soit d’épreuves originales, soit de tirages réalisés à partir de négatifs par le laboratoire du Musée de la Photographie. Les clichés témoignent de la réalité des Arméniens avant, durant et après le génocide, des déportations, des massacres, de la diaspora arménienne en Syrie et au Liban et de la vie des réfugiés.

Hayots tseghaspanoutyoun

1.500.000 : c’est le nombre approximatif d’Arméniens ayant perdu la vie lors du premier génocide du XXe siècle. Perpétré entre avril 1915 et juillet 1916 par le gouvernement jeune-turc qui dirigeait alors l’Empire ottoman, il n’est pourtant reconnu que par une vingtaine d’États.

Ecouter ici :

Le conservateur Levon Nordiguian est au micro de Pascal Goffaux

http://www.rtbf.be/culture/emission/journal-musiq-3/detail_les-armeniens-images-d-un-destin-exposition-au-musee-de-la-photographie?id=8974946


Les Arméniens. Images d’un destin, au Musée de la Photo à Charleroi jusqu’au 17 mai.

http://www.rtbf.be/culture/emission/journal-musiq-3/detail_les-armeniens-images-d-un-destin-exposition-au-musee-de-la-photographie?id=8974946

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88503

La reconnaissance par l’Allemagne du génocide est une réponse à la rhétorique violente d’Ankara affirme le journal Zaman

NAM

“Ce qui se passe entre [l’Allemagne et la Turquie] est l’œuvre de [président turc Recep Tayyip] Erdogan,“ a déclaré Cem Özdemir, chef du Parti vert allemand, dans une interview au journal turc Zaman se référençant au refus d’Erdogan d’ouvrir les frontières entre la Turquie et Arménie et ses menaces d’expulser les Arméniens vivant en Turquie.

Le Président Recep Tayyip Erdoğan avait déclaré que la Turquie se réserve le droit d’expulser les quelque 100 000 citoyens arméniens de qui vivent et travaillent en Turquie, à un moment où le Parlement européen (PE) a voté une résolution reconnaissant les massacres et les déportations des Arméniens pendant la Première Guerre sous la domination ottomane comme un génocide.

De même M. Erdogan a également dit que quel que soit le résultat, la Turquie ne prendrait pas au sérieux la décision du Parlement Européen et que cette dernière entrerait “dans une oreille et sortirait par l’autre“.

“Les dures critiques de M. Erdoğan étaient déplacées“ a déclaré Cem Özdemir, ajoutant que si quelque chose doit être critiqué, ce sont les possibilités manquées par Ankara de normaliser les relations avec l’Arménie. “Il y a eu beaucoup d’occasions manquées, comme [le refus ] d’ouvrir la frontière aux Arméniens. Si, après tout cela, la Turquie est toujours perturbée par [l’attitude de l’Allemagne], elle devrait faire un certain travail d’introspection “, a déclaré Cem Özdemir.

“Qu’est-ce que cela signifie quand la Turquie affirme qu’elle ne va pas pardonner et oublier - est-ce la Turquie la victime ? Quel est exactement le crime qu’elle ne va pas pardonner et oublier ?“ a demandé Bilgin Ayata, professeur de sciences politiques à l’université libre de Berlin en réponse aux questions de Zaman ajoutant qu’elle n’était pas surprise de la réaction de la Turquie parce qu’elle a réagi de même, lorsque des gouvernements étrangers ont fait des déclarations dans le passé concernant le traitement des Kurdes ou des Arméniens en Turquie.

“Pourtant, la plupart des [références au génocide] sont des rhétoriques politiques provoquées par la résistance de la Turquie à la tenue de son de vue officiel,“ a maintenu Bilgin Ayata ajoutant que la Turquie devrait finalement renoncer à sa politique de négation, reconnaître ce qui est arrivé en 1915 et prendre sa responsabilité.

Cem Özdemir a conclu en disant que la balle était dans le camp d’Ankara, et tout ce qu’il aurait fallu pour gagner la faveur de la communauté internationale aurait été de démontrer une attitude différente à l’égard des événements, après que le débat soit dans l’impasse depuis un siècle. “Avec [l’actuelle] attitude,“ Cem Özdemir a continué, “vous ne pouvez pas gagner l’amitié, mais vous allez perdre de l’amitié.“

Bilgin Ayata a rejeté les revendications que la reconnaissance du génocide va affecter de manière significative les liens germano-turques, car elle croit que les liens politiques et économiques sont forts entre les deux pays, et que les liens sont forts en raison de l’importante population Allemande d’origine turque.

L’Allemagne est le plus grand partenaire commercial de la Turquie avec un volume commercial annuel d’environ 38 milliards de dollars au cours des 10 dernières années.

dimanche 10 mai 2015,
Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=111318

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88501
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