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Diagnostic et Les signes de la mortDocteur Jean-Pierre TOURROU GENERALITESCroyances et mort Egypte (Ankh) « vie éternelle» Grèce Τ(âne, souffle de vie, vit) : tau Ω (serpent, éternité) : rhô Taureau (Hermès Psychopompe. : messager, dieu des relations et des rapports entre les dieux et les hommes, dieu des enfers où il conduit l'âme des morts : Athènes ... Buste)
(Cervantès) Craintes et doutes Constatation et réalité de la mort, (Morgue ; obitoire) Chevènement (France) Franco (Espagne) Hussein (de Jordanie ) Bien que les signes cliniques de la mort appartiennent à la catégorie des données classiques, la réanimation et le prélèvement d'organe rendent obsolète les données jusque là les plus affirmées. DEFINITIONLa mort est le processus de souffrance irréversible des organes : (c'est l'absence de vie). PHYSIOPATHOLOGIEIl s'agit d'un phénomène globalement plus lent et progressif qu'instantané et brutal qui fait retenir un processus et non un moment de la mort avec une hiérarchique de la mort des organes correspondant à leur inexcitabilité totale et à la non récupération de la fonction. Elle procède d'une anoxie des différents organes et de leur tolérance à cette anoxie.
La dette irréversible en oxygène de l'organe est ainsi considéré être à l'origine de sa défaillance irréversible avec: a/ des conséquences morphologiques cellulaires : (cytoplasme, mitochondries, noyau, lysosomes) b/ des conséquences biochimiques : - libération d'enzymes lysosomes et protéolytiques - consommation très rapide de l'oxygène encore disponible - stimulations du métabolisme anaérobie - accumulations d'ions hydrogènes et de déchets en raison du blocage de la circulation de repos - l'acidose qui va au niveau du cœur favoriser la fibrillation et rend la fibre myocardique et les vaisseaux moins sensibles catécholamines c/ des conséquences endocriniennes (décharge des catécholamines qui aggravent l'effet de collapsus) Les techniques de réanimation vont agir sur ces différents facteurs. Deux mécanismes :
primum movens, ultimum moriens Trois stades : - mort apparente vie sous les dehors de la mort - mort relative (ou mort intermédiaire) suspension complète et prolongée de la circulation (irréversible spontanément) - mort absolue lésions organiques tissulaires irréversibles et définitives faisant suite progressivement aux précédents stades LES SIGNES DE LA MORT ET DIAGNOSTIC 3 aspects:
arrêt cardiaque et respiratoire définitifs
intérêt médico-légal
diagnostic de mort chez le sujet au cœur battant et conservant grâce aux techniques de réanimation certaines apparences de vie malgré une autolyse cérébrale Diagnostic précoce (signes négatifs de la vie : peu fiables) Aspect clinique :
immobilité absolue épreuve de Royer (décharge électrique 110 v; 10 à 15mA), pâleur, faciès particulier, relâchement musculaire chute la mâchoire
pincement du mamelon : signe de Josat fer rouge signe de Lancini
auscultation miroir de Winslow immobilité thoracique: signe de Thierry
auscultation : signe de Bouchut auscultation 20 minutes signe de Middendorf. Aiguille intracardiaque signe de Einthoven: électrocardiogramme plat après 10 minutes de massage artériel artériotomie radiale et temporale : signe de Baltazar épreuve Icard à la fluorescéine : 20 cc intraveineux : aspect fluorescent demi-heure après des conjonctives de 2 heures des urines fond d'œil : décoloration signet de Théron décoloration de la peau signe de Rebouillat : 2 cc d'éther sous-cutané : sortie en jet : décès
arrêt des fonctions nerveuses : électroencéphalogramme plat (coma dépassée) dans un cadre clinique spécifique (pas d’anesthésie ; pas de sidération médicamenteuse) électrodes de intracérébrales profondes (épreuves de Wertheimer : aiguille trans thalamique) biopsie cérébrale angiographie épreuve isotopique potentiels évoqués auditifs encéphalographie étude des métabolismes cérébraux mesure des débits sanguins cérébraux Signes positifs de la mort (tardifs peu fiables) mort totale
signe de Dupont : -10 grammes par kilo et par jour flacidité des globes oculaires : signe de Louis parcheminent cutané six heures après le friction de la peau :signe de Molland phlyctènes ; signe de Ott; signe de la bougie tache noire scléroticale : signe de Sommer voile glaireux de la cornée 5 à 6 heures après le décès signe de Winslow
signet de Delagree : test au bleu de Bromocriptol sur fil de soie dosage du pH : jaune or: (5,5); jaune vert (6); vert (6,4( vert bleuté(7,1) ; bleu( 7,5) puis alcalinisation par l'ammoniac vers le 7ième jour
début 5 heures après la mort (majorées chez le pendu ; diminuées si choléra lividités indélébiles à la douzième heure immuables 30 heures
début jamais avant 2 heures rarement après 10 heures maximum 12 heures éjaculations post-mortem: contractions des vésicules séminales loi de Nyster : résolution au troisième jour si mobilisation dans les 4 premières heures réapparition si mobilisation après 12 heures rigidités rompues
dégradation de l'hémoglobine sous l'action des enzymes Coma dépasséLe coma dépassé au stade IV constitue une étape de la mort c'est la mort cérébrale associée à une survie provisoire d'organes privilégiés comme le cœur, le poumon, le rein dont la survie est conditionnée par l'entretien artificiel de la fonction respiratoire et circulatoire (c'est-à-dire une préparation par poumon isolée)
immobilité absolue hypotonie totale et massive de la mâchoire tombante décortication dans coma prolongé aréflexie tendineuse complète pas ou peu d'automatisme médullaire cornée vitreuse et ophtalmotonus =0 pupilles fixées en mydriase non réactive la lumière réflexes cornéens abolis déglutition= 0 sphincters incontinents stimulation douloureuse=0 sur le plan végétatif baisse de la température < 37° pas de respiration spontanée collapsus avec une activité automatique sans variation à la compression carotidienne Pour affirmer l'atteinte totale du cerveau, nécessité d'une certitude absolue du silence cérébral à l’EEG (Pas de drogue dépressive du système nerveux central, absences hypothermie accidentel en-dessous de 30 à 32°) EN PRATIQUE Suivant les points de vue, médicaux, légaux ou administratifs, on distingue en effet plusieurs types de mort. On voit par là que la définition de la mort, sa datation et ses étapes sont souvent difficiles à préciser. La mort clinique est celle qu’un médecin peut constater sur l’apparition de certains signes cliniques : immobilité absolue, regard devenu fixe, absence de respiration, disparition du pouls. La mort encéphalique ou cérébrale ou coma dépassé, est la mort du cerveau, constatée sur trois électroencéphalogrammes réalisés à une heure d’intervalle. La mort administrative. La définition officielle de la mort en France est celle de la circulaire Jeannenay N° 27 de u 24/04/1968/
La mort physiologique est le prélude à la décomposition cadavérique. La mort biologique correspond à la liquéfaction et la putréfaction des cellules et des tissus, productrice de sérosités, d’émission de méthane et d’odeurs nauséabondes. La mort fonctionnelle peut être assimilée à l’arrêt de la pousse des ongles et de la barbe Conduite à tenir hors du milieu hospitalier: action rapide pour faire les gestes d'urgence éléments cliniques : pâleur; aspect gris cendré; cyanose; marbrure; aspect violacé des extrémités utilisation d'un brassard analyse de la déflexion de 60 à 80 mm de mercure pouls fémoraux pour radiaux disparition des réflexes oculo-palpébraux mydriase arrêt respiratoire(miroir) auscultation en milieu hospitalier en réanimation monitorage recherche FA, FV; asystolie élargissement du QT bradycardies extrêmes enregistrement de encéphalogramme enregistrements biologiques. Et presque tout commence par une naissance APGAR Cotation 0 1 2 Coloration blanc-bleu extrémités bleues rose (Aspect) Fréquence cardiaque <80 80-100 >100 (Pouls) Réactivité à l’aspiration nulle grimaces vives (Grimaces) Motilité spontanée nulle extrémités généralisées (Activité) Respiration nulle cri faible cri vigoureux Dr Virginia APGAR : (1909-1974) médecin anesthésiste à l’Hôpital de Columbia(E-U) décrit ce score en 1958 dont les 5 critères ont une valeur prédictive Appearence, Pulse, Grimace, Activity, Respiration Américan Pédiatric Groos Assesment Record 1ière Mn ; 5ième Mn : 7-10 (normal) ; <7 : réanimation INCIDENCES MEDICO-LEGALES
![]() Ce symbole est la croix de vie égyptienne, également appelée croix ansée. Dans l’écriture égyptienne, il signifie « vivre » ou « la vie » et s’écrit dans notre alphabet comme ceci : ankh. Cette croix est le symbole de l’immortalité car elle est portée à la main par tous les dieux mais elle est aussi un symbole de pouvoir du pharaon. Elle peut aussi être vue comme une clé ouvrant la porte du royaume des morts. Elle inspire donc principalement la vie éternelle et le pouvoir. L’origine de la croix ansée est très controversée dans la milieu de l’égyptologie. En effet, certains l’identifient à une courroie de sandale, d’autres à une vertèbre de taureau ou encore à un tau hébreu. Une chose est sûre, cette croix représente la vie après la mort et serait également le symbole de l’union entre Isis et Osiris qui a permis de sauver l’humanité grâce à la victoire d’Horus sur Seth. L'Ankh accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur. Hermès
Fils de : Zeus et Maia Attributs : chapeau à larges bords(pétasos), sandales ailées, caducée Animal : coq dieu du Vol, du Mensonge, des Commerçants, des Orateurs, de l'Éloquence, de la Santé, des Coureurs, des Voyageurs, du Bornage, dieu Berger, messager des dieux. Hermès était né, disait-on, en Arcadie, sur le mont Cyllène, le sommet le plus élevé du Péloponnèse. Ses parents étaient Zeus et Maia, la fille d'Atlas. Enfant précoce, le matin même de sa naissance, il se libéra des bandelettes qui l'emmaillotaient, se traîna à quatre pattes hors de la grotte où vivait sa mère et tomba nez à nez avec une tortue. Spontanément, l'idée lui vint d'utiliser sa carapace pour en faire la caisse de résonance d'un instrument de musique. Il tua l'étrange créature, lui ajouta un manche, une table d'harmonies et des boyaux de génisse. La lyre venait d'être inventée. Ensuite, il déroba le trident de Poséidon, l'épée d'Arès et la ceinture d'Aphrodite. Puis il partit se promener jusqu'en Piérie, dans le nord de la Grèce. Voyant un troupeau paissant dans un pré, il décida de voler une cinquantaine de bêtes. Rusé comme un renard, il imagina le moyen de dissimuler son forfait : il fit marcher les bêtes à reculons ou il attacha des branches aux queues des bêtes, selon d'autres versions) et se confectionna des sandales d'écorce pour travestir ses propres empreintes. Puis il ramena son bétail à la maison non sans avoir, en chemin, pieusement sacrifié deux bêtes pour s'en nourrir. Malheureusement, le troupeau appartenait à Apollon qui entra dans une colère mémorable en apprenant le vol du troupeau. Il parcourut toute la Grèce à la recherche de son bien et de guerre lasse, offrit une récompense pour toute information. Certaines versions racontent que ce fut Silène et ses satyres qui conduisirent Apollon à la grotte de Maia, d'autres qu'il y fut amené par un oiseau divinatoire. Quoi qu'il en soit, en arrivant à la caverne, il vit les dépouilles de quelques unes de ses bêtes, étendues non loin de là pour sécher. Sans hésiter, il tendit un doigt accusateur en direction du frêle nourrisson. Tout d'abord, Maia refusa de la croire, mais Apollon tint bon. Finalement, Zeus dut intervenir et Hermès, penaud, avoua le larcin et rendit le bétail restant. Pour apaiser le courroux d'Apollon, le bébé précoce se mit à jouer de la lyre qu'il avait inventée. Apollon fut si charmé par la beauté des sons qu'il entendait que, lorsque l'enfant lui tendit l'instrument pour se faire pardonner, il oublia immédiatement l'affront et ils devinrent les meilleurs amis de l'Olympe. Il lui offrit également "la flûte de Pan" ou "syrinx". En remerciement, Apollon offrit à Hermès un bâton de berger qui, dès lors, devint son emblème. Plus tard, ce bâton fut représenté orné de deux serpents enroulés et prit le nom de caducée. Il est un symbole de la finesse du jugement pratique, du diagnostic et de la négociation difficile. Par ce troc, Hermès obtient la maîtrise de l'art des présages. Le nom même d'Hermès avait une origine plutôt profane. Il prend racine dans le terme grec herma, qui désigne la borne qui jalonnait les routes et les frontières. Dieu des Voyageurs et du Bornage, Hermès était vêtu d'une courte tunique, des sandales et du chapeau à larges bords appréciés par les Grecs lorsqu'ils voyageaient eux-mêmes. Dans son cas, toutefois, chapeau et sandales étaient équipés d'ailes offertes par Zeus pour lui permettre de se déplacer plus vite. Sur l'Olympe, Hermès était le messager des dieux et il les aidait à réaliser leurs projets. Par exemple, lors du jugement de Pâris, ce fut Hermès qui le conduisit sur le lieu du concours après avoir été choisi comme arbitre. Zeus ne se privait pas de faire appel à lui pour le sortir d'un mauvais pas. Lorsque la nymphe Callisto fut enceinte de ses oeuvres, il confia le bébé à Hermès pour le protéger de la colère d'Héra. Il lui demanda de soustraire Io à la surveillance d'Argos (monstre aux 100 yeux) commandité par Héra. Après que le monstre Typhon eut tranché les tendons de Zeus et les eut cachés(=> voir), c'est Hermès qui alla les chercher dans la grotte du dragon Delphynè, restaurant ainsi la force du roi de l'Olympe. Mais Hermès aidait aussi les autres dieux. Lorsque Arès faillit succomber à deux géants qui avaient réussi à l'enfermer dans une amphore de bronze, ce fut lui qui réussit à le libérer. Après que Sémélé eut péri pour avoir vu Zeus dans toute sa gloire, Hermès sauva l'enfant qu'elle portait en l'arrachant aux flammes.
Il déposa également le nouveau-né Héraclès sur la poitrine d'Héra dont le lait conférait l'immortalité à tout humain qui en buvait. En l'occurrence les efforts d'Hermès ne furent guère récompensés. Le bébé mordit sauvagement le sein offert, ne gagnant dans l'aventure qu'une solide rancune de la part de la divine nourrice. Son lait gicla dans toutes les directions et se répandit pour former toute une galaxie, la Voie Lactée. Dans de tels mythes, le rôle d'Hermès reste secondaires, et, pourtant, dans la religion grecque ancienne, tout lui désigne une place de plus grande importance. Divinité pastorale à l'origine, les références littéraires qu'il aurait bien pu être le seigneur des animaux, souverain du royaume des bêtes sauvages. Son culte se tenait autour de son lieu de naissance, l'Arcadie, une région montagneuse du nord du Péloponnèse, où il fut vénéré dès le IIe millénaire avant notre ère. Son culte aurait pu s'imbriquer dans celui d'Apollon, autre divinité pastorale venue avec les envahisseurs du nord, probablement au cours des derniers siècles du IIe millénaire. La razzia sur le bétail d'Apollon et la réconciliation finale semblent illustrer leur rivalité originelle et leur acceptation conjointe dans le cœur des populations hellénistiques. Une autre divinité pastorale leur était associée : Pan, mi-homme mi-bouc, qui était le propre fils d'Hermès.
Hermès est un coureur intrépide dans tous les sens du terme. Beau parleur et tricheur en amour comme dans les affaires, il enchaîne les conquêtes. Un jour, il surprit Aphrodite dans son bain matinal. Malgré sa belle allure, la déesse se refusa à lui, mais l'effronté Hermès était un garçon plein de ressources. Il eut l'idée de faire venir l'aigle de Zeus qui déroba une des sandales d'Aphrodite. Désireuse de retrouver son bien, celle-ci sacrifia sa pudeur coquette, et accorda ses faveurs à Hermès. De leur liaison naquit Hermaphrodite, un être si beau que la nymphe Salmacis en tomba éperdument amoureuse. Leur acte d'amour fut si intense que leur deux corps fusionnèrent. Hermaphrodite fut, par la suite, représenté avec un corps de femme avec les attributs sexuels d'un homme : l'hermaphrodite originel. Quant à la malheureuse Apémosyne, parce qu'elle était insaisissable, Hermès la fit tomber à terre : ce n'est plus de la séduction, mais du viol. Avec une nymphe inconnue, il engendra Pan, effroyablement laid avec ses cornes et ses pieds de bouc. Il aima aussi Perséphone et Hersé. Même Héra ne lui résista pas. Croyant nourrir son fils Arès, elle lui donna le sein et finit par le traiter comme son enfant. Hermès était également lié aux cultes de fertilité. Les amas de pierre dont il tirait son nom n'étaient, à l'origine, que des piliers étayés par de gros cailloux. Au fil des siècles, une symbolique phallique s'élabora et les piliers devinrent une colonne surmontée d'une tête barbue, rappelant le sexe mâle. Ces "hermes" occupaient le centre des places publiques, dans toute la Grèce, où elles étaient censées apporter le bonheur. Beaucoup plus tard, les Romains, en plaçant les statuettes de Mercure en guise d'ornements propiatoires, semblent avoir perpétué cette coutume. L'opportunisme et la ruse légendaires d'Hermès lui valurent une solide réputation de dieu des Escrocs et des Voleurs. On lui doit l'invention des dés, et les joueurs l'invoquaient avant de parier. Un coup de chance était désigné comme un "don d'Hermès" et un silence soudain dans une assemblée s'expliquait par le fait qu'"Hermès était entré dans la pièce". Les "hermes" étant généralement érigés sur les places de marché, Hermès devint naturellement le dieu du Commerce et les Romains l'identifièrent à Mercure, leur propre divinité du commerce. Pour favoriser leurs activités, les commerçants avaient l'habitude d'asperger leurs denrées de l'eau d'une source consacrée à leur divinité de tutelle. Il créa également les rites, il inventa l'alphabet et un art divinatoire fondé sur le jeu d'osselets, les poids et les mesures. Il fut ainsi assimilé au dieu égyptien Thot, fondateur de la science secrète. Il veille sur les carrefours avec Hécate où sont dressés quatre piliers carrés pour l'honorer. Son attribut est le coq. Fin stratège, Hermès rendra de nombreux services aux mortels et aux héros. Par exemple, il fournit à Ulysse une herbe contre les maléfices de Circé, puis convainc Calypso de l'aider et souffla même à l'exilé la science qui lui faisait défaut pour bâtir un esquif. Zeus le choisi pour guider Héraclès, descendu aux Enfers pour capturer Cerbère, et pour ramener Perséphone près de sa mère. En effet, ce dieu populaire assurait un autre rôle très important, celui d'Hermès psychopompe, ou "conducteur des âmes" vers le monde des morts. Ceci rappelle son autre rôle en tant que divinité des chemins; en effet, dans les temps anciens, les tombes étaient généralement disposées le long des voies de communication. En outre, sa fonction de divinité des bornages le désignait tout naturellement pour aider les humains à franchir la plus irréversible des frontières, celle de la mort. Enfin, en tant que messager des dieux, Zeus lui avait accordé un privilège unique : le libre accès aux trois mondes : l'Olympe, la Terre et les Enfers. Le guide des âmes : HermèsLes fleuves : dieux et gardiens
![]() Le Minotaure, Astérios de son vrai prénom, était un monstre à tête de taureau que Pasiphaé avait engendré du taureau blanc de Poséidon. Ce taureau avait été ramené de Crète par le héros Héraklès et caché dans la plaine d'Argos puis il resta dans la plaine de Marathon où il massacra des centaines d'hommes. Il existe deux thèses : une dit que c'est Médée qui persuada Egée de demander à Thésée d'aller combattre le féroce taureau blanc du dieu Poséidon. La deuxième hypothèse dit que Thésée, après avoir été explusé d'Athènes, décida de combattre ce terrible taureau dont l'haleine était de feu. Il espérait ainsi se concilier les faveurs des Athéniens. Toujours est-il que Thésée saisit courageusement le taureau par les cornes et le traîna dans les rues d'Athènes jusqu'à l'Acropole où il l'offrit en sacrifice à Athéna ou à Apollon. Courroucé, Minos, roi de Crète, exigea que les Athéniens envoient, tous les 9 ans, 7 jeunes gens et 7 jeunes filles afin qu'ils soient dévorés par le Minotaure dans son Labyrinthe crétois. Thésée, émut par la douleur des familles des jeunes sacrifiés, s'offrit pour prendre la place de l'un d'entre eux. Egée lui remit une voile blanche qu'il devrait hisser à son retour, en signe de victoire. Après le tirage au sort qui désignait les victimes, Thésée les conduisit au temple du Dauphin où il offrit à Apollon une branche d'olivier consacrée, nouée avec un bout de laine blanche. Il remplaça 2 des jeunes filles par 2 jeunes gens efféminés mais dotés d'un courage de lion, en leur recommandant bien de tout faire pour se comporter comme des femmes. Ce stratagème fonctionna et Minos n'y vit que du feu. Ariane, la propre fille du Roi Minos et demi-sœur du Minotaure, tomba amoureuse de lui et lui promis de l'aider à tuer son monstrueux frère à la condition qu'il l'emmène à Athènes et l'épouse. Thésée accepta bien volontiers et Ariane lui remit alors une pelote de ficelle magique que Dédale lui avait offerte afin de l'aider à sortir du Labyrinthe. Elle lui expliqua qu'il n'avait qu'à suivre la ficelle magique et qu'arrivé auprès du monstre endormi il n'aurait qu'à le sacrifier à Poséidon et qu'il retrouverait la sortie en réenroulant la ficelle. Thésée suivit les consignes d'Ariane et tua le Minotaure, soit avec son épée, sa massue ou à mains nues, mais toujours est-il qu'il ressortit, couvert de sang mais vainqueur, du Labyrinthe. Ses deux compagnons efféminés avaient, de leur côté, tué les gardes du quartier des femmes et libéré les jeunes filles. Thésée fit monter tout le monde sur un navire et ils fuirent la Crète. ![]() Thésée et le terrible Minotaure Retour vers autres créatures Retour vers sommaire ![]() 7>80> |
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