La chanson fait partie de l'album "Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré" consacré à la mise en musique de 24 poèmes dont







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La chanson fait partie de l'album "Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré" consacré à la mise en musique de 24 poèmes dont Green de Verlaine.



La musique de Léo Ferré est construite en trois parties identiques à l'image des trois quatrains de Verlaine. La musique de chaque strophe peut être divisée en deux phrases musicales, tout comme le poème: les deux premiers vers expriment un mouvement tandis que les deux derniers, une prière dite à l'impératif; la première phrase musicale, suspensive à sa fin (sur le Vème degré), semble avoir une pulsation mise en place par les pizzicati de la contrebasse
Dans la deuxième phrase, conclusive (retour au Ier degré), les pizz. de la contrebasse disparaissent et il devient difficile de mesurer cette phrase qui semble s'étirer jusqu'à sa conclusion

A noter qu'ici, Léo Ferré a voulu répéter la deuxième partie du dernier alexandrin de chaque strophe, sans doute pour mettre l'accent sur la douceur et le repos recherchés, dans chacune des demandes formulées, seule liberté de Ferré prise par rapport au texte

Cette conclusion est préparée par un accent mis sur le quatrième pied de chaque dernier vers : "yeux", "chers" et "dorme", point culminant de la mélodie et point d'orgue de la supplique.

L'orchestre apporte une autre luminosité à la fin de la première phrase musicale dans un crescendo qui porte les violons vers l'aigu, créant un climax, un espace sonore plus ouvert, plus lumineux, comme un espoir préparant la supplique ("Ne le déchirez pas", "Souffrez", "Laissez")

La supplique amorce un decrescendo jusqu'à la fin de la deuxième phrase musicale, soit la fin du quatrième vers de chaque quatrain : "doux", "délasseront", "reposez".

L'expression de ces nuances est d'autant plus perceptible par rapport au flot quasi ininterrompu des volutes de la harpe qui assure l'unité du paysage sonore et qui symbolise la vie et l'éternel recommencement


La chanson est en Ré bémol majeur et offre une progression harmonique sophistiquée jusqu'à la dominante pour la fin de la première phrase puis de la dominante à la tonique avec une cadence parfaite à la fin de la deuxième phrase. Toutefois, comme dans beaucoup de chansons de Léo ferré, si la cadence est parfaite, la mélodie ne s'achève jamais sur la tonique mais sur la seconde (mi bémol) pour les deux premiers quatrains
et sur la dominante (la bémol) pour le dernier




Je vous vois encor, de l'album "Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré",

 









 

 

 

 

 




Je vous vois encor, autre titre de l'album "Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré", est extrait du long poème Birds in the night qui fait partie, lui aussi, des Romances sans paroles de Verlaine.
Il s'agit d'un ensemble de 7 groupes de 3 quatrains d'octosyllabes; Je vous vois encor étant le 6ème. Il est construit sensiblement de la même façon que Green en trois quatrains mélodiquement identiques. Léo Ferré termine chaque strophe par une conclusion musicale sur "la, la..."

Je vous vois encore ! En robe d’été
Blanche et jaune avec des fleurs de rideaux.
Mais vous n’aviez plus l’humide gaîté
Du plus délirant de tous nos tantôts.

La petite épouse et la fille aînée
Était reparue avec la toilette
Et c’était déjà notre destinée
Qui me regardait sous votre voilette.

Soyez pardonnée ! Et c’est pour cela
Que je garde, hélas ! avec quelque orgueil,
En mon souvenir, qui vous cajola,
L’éclair de côté que coulait votre œil.

Pour chanter ou/et jouer vous-même ce poème, voir la partition et son playback







Birds in the night de Paul Verlaine
(Extrait de Romances sans Paroles - Bruxelles, Londres, septembre-octobre 1872)

Vous n’avez pas eu toute patience :
Cela se comprend par malheur, de reste.
Vous êtes si jeune ! Et l’insouciance,
C’est le lot amer de l’âge céleste !

Vous n’avez pas eu toute la douceur.
Cela par malheur d’ailleurs se comprend ;
Vous êtes si jeune, ô ma froide sœur,
Que votre cœur doit être indifférent !

Aussi, me voici plein de pardons chastes,
Non, certes ! joyeux, mais très calme en somme
Bien que je déplore en ces mois néfastes
D’être, grâce à vous, le moins heureux homme.

----

Et vous voyez bien que j’avais raison
Quand je vous disais, dans mes moments noirs,
Que vos yeux, foyers de mes vieux espoirs,
Ne couvaient plus rien que la trahison.

Vous juriez alors que c’était mensonge
Et votre regard qui mentait lui-même
Flambait comme un feu mourant qu’on prolonge,
Et de votre voix vous disiez : « Je t’aime ! »

Hélas ! on se prend toujours au désir
Qu’on a d’être heureux malgré la saison...
Mais ce fut un jour plein d’amer plaisir
Quand je m’aperçus que j’avais raison !

----

Aussi bien pourquoi me mettrais-je à geindre ?
Vous ne m’aimiez pas, l’affaire est conclue,
Et ne voulant pas qu’on ose me plaindre,
Je souffrirai d’une âme résolue.

Oui ! je souffrirai, car je vous aimais !
Mais je souffrirai comme un bon soldat
Blessé qui s’en va dormir à jamais
Plein d’amour pour quelque pays ingrat.

Vous qui fûtes ma Belle, ma Chérie,
Encor que de vous vienne ma souffrance,
N’êtes-vous donc pas toujours ma Patrie,
Aussi jeune, aussi folle que la France ?

----

Or, je ne veux pas — le puis-je d’abord ? —
Plonger dans ceci mes regards mouillés.
Pourtant mon amour que vous croyez mort
A peut-être enfin les yeux dessillés.

Mon amour qui n’est plus que souvenance,
Quoique sous vos coups il saigne et qu’il pleure
Encore et qu’il doive, à ce que je pense,
Souffrir longtemps jusqu’à ce qu’il en meure,

Peut-être a raison de croire entrevoir
En vous un remords (qui n’est pas banal)
Et d’entendre dire, en son désespoir,
À votre mémoire : « Ah ! fi ! que c’est mal ! »

----

Je vous vois encor. J’entr’ouvris la porte.
Vous étiez au lit comme fatiguée.
Mais, ô corps léger que l’amour emporte,
Vous bondîtes nue, éplorée et gaie.

Ô quels baisers, quels enlacements fous !
J’en riais moi-même à travers mes pleurs.
Certes, ces instants seront, entre tous,
Mes plus tristes, mais aussi mes meilleurs.

Je ne veux revoir de votre sourire
Et de vos bons yeux en cette occurrence
Et de vous enfin, qu’il faudrait maudire,
Et du piège exquis, rien que l’apparence.

----
 

Je vous vois encore ! En robe d’été
Blanche et jaune avec des fleurs de rideaux.
Mais vous n’aviez plus l’humide gaîté
Du plus délirant de tous nos tantôts.

La petite épouse et la fille aînée
Était reparue avec la toilette
Et c’était déjà notre destinée
Qui me regardait sous votre voilette.

Soyez pardonnée ! Et c’est pour cela
Que je garde, hélas ! avec quelque orgueil,
En mon souvenir, qui vous cajola,
L’éclair de côté que coulait votre œil.

----

Par instants je suis le Pauvre Navire
Qui court démâté parmi la tempête
Et, ne voyant pas Notre-Dame luire,
Pour l’engouffrement en priant s’apprête.

Par instants je meurs la mort du Pécheur
Qui se sait damné s’il n’est confessé
Et, perdant l’espoir de nul confesseur,
Se tord dans l’Enfer qu’il a devancé.

Ô mais ! par instants, j’ai l’extase rouge
Du premier chrétien sous la dent rapace,
Qui rit à Jésus témoin, sans que bouge
Un poil de sa chair, un nerf de sa face !

GREEN

I – Historique et Genèse

  • Créé dès 1961 lors d’un récital au Vieux Colombier*, accompagné par un quintette (piano, accordéon, saxophone, contrebasse, guitare)

  • Interprétation de Green et de Art poétique mise en musique de 2 poèmes de Verlaine « pour que de grands poètes aient leur place dans la mécanique contemporaine du juke-box, de la radio, de la télévision. »

  • Parution d’un 33 T en mai 1964 : « Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré » = 14 mises en musique de poème de Verlaine = intérêt passioné de Ferré pour ce poète.



* Le théâtre du Vieux-Colombier est une salle de spectacles située au 21, rue du Vieux-Colombier, dans le 6e arrondissement de Paris.

Le théâtre est créé par Jacques Copeau en octobre 1913 dans l'ancien Athénée-Saint-Germain. Pour le nom, il choisit celui de la rue, pour faciliter au public sa localisation. Un pavé de l'église San Miniato de Florence, figurant deux colombes, lui avait servi de modèle pour l'emblème du théâtre.

Laissé peu à peu à l'abandon après le départ de Marthe Mercadier, qui le dirigea un temps, il est menacé de disparaître en 1975. Les comédiens se mobilisent et manifestent devant le théâtre. En 1978, il est classé monument historique, et en 1986, il est racheté par l'État. Il fait actuellement partie des salles de la Comédie-Française.




II – Analyse textuelle : le choix de l’ambiguïté musicale




Paul Verlaine

Poème emprunté à Romances sans paroles, (recueil de poésies écrites Paul Verlaine et publié en 1874 qui contient notamment le poème "il pleure dans mon cœur" inspiré par Arthur Rimbaud, inséré dans la section Aquarelles, composé par Verlaine fin 1872 ?

Période de la vie de Verlaine très déstabilisante mais créatrice : liaison avec Rimbaud, voyage d’errance de la Belgique à l’Angleterre, coup de feu dramatique contre Rimbaud en 1873

Le titre « Romances sans paroles » appartient au double champ lexical de la poésie et de la musique : la romance est soit « une courte pièce poétique sur un sujet sentimental » soit « la musique sur laquelle est chantée une courte pièce poétique sur un sujet sentimental ».

Le sous-titre Aquarelles introduit une notion picturale de synesthésie entre les différentes approches sensorielles : La synesthésie, du grec syn (union) et aesthesis (sensation), est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés. la musique et d'autres sons peuvent être perçus colorés, ou ayant une forme particulière.

La synesthésie désigne aussi un procédé poétique ou artistique qui permet de mettre en relief une image en faisant appel à d'autres modalités sensorielles. On cite souvent comme exemple ce passage bien connu du poème Correspondances de Charles Baudelaire :

« Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,

Doux comme des hautbois, verts comme des prairies

Et d'autres corrompus, riches et triomphants, [...] »



Verlaine et Rimbaud à Londres



Rappel : pièce écrite en 1872, pleine révolution impressionniste. L'impressionnisme est une école picturale française, née de l'association de quelques artistes français de la seconde moitié du XIXe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, le mouvement se manifesta notamment, de 1874 à 1886, par huit expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec l'académisme. L'impressionnisme est notamment caractérisé par une tendance à noter les impressions fugitives à mobilité des phénomènes plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses. L'impressionnisme eu une grande influence sur l'art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi la littérature et la musique.

Impression, soleil levant de Claude Monet qui a donné son nom à l'impressionnisme

- Court poème de 3 quatrains d’alexandrins, versification très conventionnelle.

  • Adresse sous forme injonctive : impératif au début du 3e vers de chaque strophe : ne le déchirez pas, souffrez, laissez (2 fois, vers 9 et 11), 2 subjonctifs de souhait (soit vers4, dorme vers 12)

  • Adresse à un interlocuteur aimé sous la forme du vouvoiement : distanciation précieuse et raffinée.

  • Ambiguïté du poème :

    • Du destinataire : Mathilde sa jeune épouse ? Rimbaud comme le suggère Ferré ? (« j’ai mis en musique Green, cet admirable poème que Verlaine à écrit à l’intention de Rimbaud » déclare-t-il en février 1980)

    • Entre une thématique traditionnelle (don amoureux) et un contenu érotique, quête amoureuse et sa satisfaction

    • Entre sensualité sereine (champ lexical du repos) et violence (déchirer)

    • Dans le titre polysémique du poème (la polysémie = qualité d’ un mot ou d'une expression qui a deux voire plusieurs sens différents) : espérance, naïveté, verdeur végétale ?

    • Green en anglais signifie vert mais aussi jeune naïf



  • Rythmique et mélodie linguistiques :

    • Rimes finales croisées ;

    • Rimes internes à l’hémistiche (fleur, cœur) ;

    • Allitérations et assonances (fruit, fleur, feuille / sonore, encore/ sur votre jeune sein laissez/ laissez la s’apaiser …) ;

    • Echos sonores plus lointains (matins, sein/ A vos pieds reposée/ vos derniers baisers…

    • Nombreux retours de phonèmes

    • Dans les 2 dernières strophes : sorte d’enjambements qui précipitent la diction et atténuent la pause de fin de vers.

    • Nombreux monosyllabes au début du poème donnent un rythme très marqué

  • Périphrases et métaphores un peu précieuses (chers instants, bonne tempête, invitation à l’amour (cf certains poèmes de Ronsard) = fièvre impatiente du désir avant l’apaisement.

J'aï pour maistresse une etrange Gorgonne, / Qui va passant les anges en beauté,

C'est un vray Mars en dure cruauté,/ En chasteté la fille de Latonne.

Quand je la voy, mile fois je m'estonne / La larme à l'oeil, ou que ma fermeté

Ne la flechit, ou que sa dureté / Ne me conduit d'où plus on ne retourne.

De la nature un coeur je n'ay receu, / Ainçois plus tost pour se nourir en feu

i En lieu de luy j'ay une Salamandre, / Car si j'avoi de chair un coeur humain,

Long tems y a qu'il fust reduit en cendre, / Veu le brasier dont toujours il ard plain.

Heureux, cent fois heureux animaux qui dormez / Demy an en voz trous, soubs la terre enfermez,

Sans manger du pavot qui tous les sens assomme : / J'en ay mangé, j'ay beu de son just oublieux

En salade cuit, cru, et toutesfois le somme / Ne vient par sa froideur s'asseoir dessus mes yeux

Pierre de Ronsard (1524 – 1585) est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. « Prince des poètes et poète des princes », adepte de l’épicurisme, il est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance.

Ces poèmes lyriques ( thèmes de la nature et de l’amour, références à l’Antiquité et à la forme du sonnet), constituent son œuvre. Avec ses compagnons de la Pléiade et Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard fut l’animateur du renouveau poétique



poème J’ai pour maîtresse , recueil des Meslanges

III – Analyse musicale


  • Structure

    • Ferré conserve exactement le texte original de Verlaine : une seule modification = la répétition du dernier hémistiche de chaque strophe (nom donné à un demi vers. La fameuse césure à l'hémistiche est en fait une pause (une coupe) située au milieu du vers)

    • Structure générale purement strophique, une mesure d’introduction instrumentale puis la même musique reprise 3 fois = 14 mesures avec barres de reprise.

    • La mise en musique suit fidèlement la morphologie et les articulation naturelles du poème, en les amplifiant même : énonciation très aérée, pause rythmique entre chaque vers et hémistiche.

  • Mélodie

    • Elle repose sur un mouvement d’élan et de retombée pour soutenir le lyrisme du texte.

    • La division de la strophe en 2 parties de 7 mesures chacune correspond à la structure syntaxique :

      • une protase (Première partie de la phrase dans l'analyse mélodique) de deux vers

      • un point culminant = acmé ou climax, = sommet de la courbe mélodique (sur l’impératif du début du 3e vers « ne le déchirez pas », « souffrez », « laissez »)

      • une retombée sur les 3 derniers hémistiches (avec répétition du dernier hémistiche qui recrée la symétrie de la courbe).

    • Mouvement « en cloche » marqué par

      • une montée vers l’aigu (Sib 3 « vous », Do 4- Ré 4 « ne le déchirez pas » = notes les plus aiguës de la chanson)

      • un crescendo à la fin du 2e vers (marqué sur la partition)

    • Pour chaque strophe (sauf la dernière), la mélodie ne se termine pas sur la tonique mais sur un Mi B (9e Maj de l’accord de Réb) :

      • la phrase reste en suspens

      • renforcement de l’aspect évanescent de la chanson

      • réduit le caractère conclusif de la cadence parfaite de l’accompagnement

    • La note finale de la chanson n’est pas la tonique mais la dominante La B

  • Rythme et prosodie

    • Tempo lento : crée une atmosphère douce et langoureuse

    • Rythme de la mélodie en croches -- > accentuation de manière traditionnelle une syllabe sur deux.

    • Début de la mélodie sur une levée ( note ou ensemble de notes précédant l’appui du 1er temps ; note ou ensemble de notes situées avant l’appui du 1er temps d’un morceau)

    • Débit vocal très lent : insiste sur chaque son

    • Léger changement à la fin du 2e vers dans les cours passages en triolets :

      • articulation par groupe de 3 syllabes

      • accélération du débit

      • renforcement de l’élan avant le point culminant du climax

    • Attention ! sur l’enregistrement, le tempo est irrégulier = rubato (élasticité expressive du tempo, obtenue en accélérant ou en ralentissant légèrement % à un accompagnement stable).

    • Ferré a tendance à retenir les mots et à s’attarder sur la diction -- > ralentissement -- > fausse préciosité ? partage de l’ambiguïté sémantique ?



  • Harmonie

    • Tonalité de RéB Majeur

    • Ecriture non modulante

    • Déroulement harmonique lent : un accord par mesure

    • Progressions harmoniques issues du jazz et relativement traditionnelles dans la chanson.

      • Enchaînement plagal au début : mesure 2 à 4 : I – IV – I

      • Anatole à la fin de la chanson : mouvement par quartes III – VI – II – V – I

      • Anatole :

        • Soit cadence I – VI – II – V – I qui comprend généralement 2 mesures. Ex C Am7 / Dm7 G7

        • Forme AABA de 32 mesures, fréquente dans le jazz classique et le bebop, construite notamment sur la répétition de la cellule anatole

    • Rupture à la fin de la 1e partie par l’accord de dominante Ab9sus4

    • Progression harmonique de Green :

Db6

Gb6/D6

Db6

Gb6

Ebm7

Ab9sus4

Ab7

GbM7

Fm7

Bbm

Ebm7

Ab9sus4

DbM7

I

IV

I

IV

II

V

V

IV

III

VI

II

V


I

--------Enchaînement plagal-------- --------------------- -ANATOLE----------- ----- Cadence Parfaite -

  • Accompagnement

    • Tout dans la musique installe une atmosphère générale particulière : naïve, aérienne et rêveuse, à laquelle contribue bcp l’accompagnement

      • Dès l’ Introduction :

        • amples arpèges en va-et-vient, en triples croches et nuance pianissimo (ppp)

          • -- > sensation de légèreté, de raffinement, rêverie un peu intemporelle

        • Définition : arpège = exécution successive des notes d’un accord, du grave vers l’aigu et/ou inversement)

        • Nombreuses appogiatures : introduction de neuvième et de treizièmes

          • Définition : APPOGIATURE = note secondaire appuyée , étrangère à un accord dont la dissonance est attaquée en même temps que l’accord

      • A la basse, note tenue par mesure avec une note de passage sur le dernier temps de la mesure

        • Définition : note de passage = note de transition, qui n’appartient pas à la structure harmonique de base

      • Pédale de Réb au début

    • Sur la partition sur la fin des 2e et 3e vers, l’accompagnement est moins fourni. Il est composé :

      • D’accords égrenés

      • D’une doublure de la mélodie -- > renforcement de

        • l’effet crescendo vers le point culminant de la chanson

        • l’intensité expressive

    • Dans le dernier hémistiche, longue cascade sonore de sextolets (groupe de 6 notes qui prennent la place de 4) - - >

      • Ampleur

      • Impression d’espace renforcée par

        • Sonorités de QUINTE

        • Succession de QUNTE à VIDE à la mg du piano sur tout la 2e partie

        • Définition : Accord de QUINTE à VIDE : accord parfait dont la tierce n'est pas exprimée.

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