Exposition du 28 février au 3 mars 2013 de 11h00 à 20h00 Le dimanche de 11h00 à 17h00
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 ETATS TRANSITOIRES  Exposition du 28 février au 3 mars 2013 de 11h00 à 20h00 - Le dimanche de 11h00 à 17h00 à l’espace Beaurepaire - 28, rue Beaurepaire, 75010 Paris Contacts presse : Audrey Giorgetti a.giorgetti@galeriebrumaire.com 06 09 09 64 79 Xavier Prieur x.prieur@galeriebrumaire.com 06 85 83 18 00 ETATS TRANSITOIRES A l’occasion de son premier anniversaire, la galerie Brumaire est heureuse de constater l’accomplissement des objectifs qu’elle s’était fixée : rester adaptable, dynamique et alternative, et fuir l’état stationnaire. La galerie Brumaire organise toujours des expositions éphémères publiques tout en continuant d’investir appartements et différents espaces privés, s’affranchissant ainsi de toute contrainte de lieu afin de mieux se réinventer. Fidèle aux artistes avec lesquels elle collabore depuis sa création, elle accueille régulièrement de nouveaux talents. La galerie Brumaire se veut en constante mutation, se découvrant et se renouvelant sans cesse. Pour célébrer sa première année, la galerie Brumaire a donc décidé d’organiser une exposition collective sur ce thème qui la caractérise totalement, l’état transitoire. Dans le monde fantastique et originel des dessins d’Anaïs Ysebaert, l’homme et l’animal se dissocient à peine. Un personnage nous accueille. C’est un chien, un loup, un ours, un nous. L’Homme se colle à l’arbre, il lui pousse des branches. Il se colle à la mer, il devient l’eau. Il traverse des volcans, il traverse le feu. Tapis, il est prêt à bondir. Tout est en transition, en changement, en mutation, hybridation. Ces divinités sombres se réveillent, traversant d’une rive à l’autre, d’un monde à l’autre. Dans un univers mêlant le végétal et le minéral, Anne Gaiss compose des figures hybrides, humaines et animales. Ses œuvres portent en elles un questionnement complexe sur la condition humaine et ses paradoxes. Les corps métamorphosés sont tant fragiles que démoniaques, féminins et masculins, sensuels et inquiétants, fixés mais éphémères. Tout est en état transitoire, à l’instar de l’ensemble de son travail qui se situe entre abstraction et figuration. Ces corps hybrides, en mutation, se retrouvent dans les dessins de Phabrice Petitdemange. La composition en apparence abstraite se transforme progressivement en une narration où foisonnent multitude de détails. Cette idée de transformation continue est présente dans les travaux issus de la collaboration de l’artiste avec Clémentine Poquet, où deux techniques différentes de dessin se mêlent pour mettre en scène des êtres étranges, entre le corps animal et l’architecture. L’état éphémère caractérise les dessins de Clémentine, où les paysages transitoires sont en perpétuelle transformation. Ses structures sont en suspens, prêtes à s’effondrer l’instant d’après. Les paysages de Viriyah Edgar Karet nous interpellent. Ces villes, construites jadis par des hommes sont maintenant dépeuplées. Elles ne sont plus que formes architecturales imbriquées les unes sur les autres, comme si le temps les condamnait à une perpétuelle et constante transformation. Cette sensation étrange et hors du temps est palpable dans les photographies de Tiphaine Popesco. Les corps dénudés et fragiles semblent perdus dans l’immensité des espaces vides, froids et hostiles. Ce n’est pas la fixation d’un instant décisif. Le spectateur s’interroge sur ce qu’il va se passer, à moins que l’action se soit déjà déroulée, donnant l’impression d’être arrivé trop tard. L’état transitoire est remarquable, l’image est figée entre deux événements que nous sommes incapables de déterminer. Caroline Corbasson ne cesse de confondre abstraction et détails microscopiques. Ses planètes et ses ciels étoilés sont très inspirés par la nature, mais l’artiste les réinvente jusqu’à rendre onirique un phénomène cosmologique. Ses dessins nous interpellent, entre vérité scientifique et création de son imaginaire, en immuable transition. Les toiles du graffeur Renk sont en constante évolution. Après avoir rendu durables ses graffitis en les transposant sur toile, l’artiste travaille désormais sur des compositions plus abstraites, sans blaze, tout en conservant les techniques du tagg. Son geste frôle l’abstraction lyrique ; il est rapide, avec une technique maîtrisée des coulures réalisées grâce à des squezzer acryliques. Ses nouvelles toiles sont une synthèse parfaite entre le street art et la peinture contemporaine. Cette évolution artistique est également manifeste dans le travail de Xavier Prieur, qui après s’être penché sur la matérialisation de l’éphémère, s’intéresse actuellement sur le support de l’œuvre. Tout en gardant ses obsessions pour les traces laissées sur les humains et l’urbain, il éventre et lacère les toiles, met à nu et violente les châssis pour les réparer et les réassembler. Son travail nous laisse l’impression d’une cicatrisation salvatrice ou une blessure qui s’ouvre à nouveau pour laisser apparaître le passé. Eric Mercier ne choisit pas entre les deux Amériques. Il photographie les zones interlopes, dans lesquelles il y a eu foule mais qui semble aujourd’hui abandonnées ; désertées ou désertes. Il abolit les frontières entre l’esthétique et l’artistique. La galerie Brumaire est née d’un rêve, celui de créer une structure alternative à l’institution, souple et adaptable, ayant vocation à promouvoir des jeunes artistes émergents ou confirmés. Jeune et dynamique, elle présente une image moderne de la galerie d’art, dans sa forme comme dans le choix de ceux qu’elle soutient et qu’elle souhaite exposer. Affranchie de toute contrainte de lieu, elle ajuste ses propositions artistiques en fonction des divers espaces qu’elle investit, tant à Paris qu’en province ou à l’étranger. Elle organise régulièrement des événements publics et privés - dans l’appartement personnel d’amateurs d’art. Cette galerie itinérante s’adresse aux collectionneurs et aux néophytes, et propose ainsi une large gamme de prix. Les œuvres proposées sont uniques ou en tirage limité. La galerie Brumaire permet une relation privilégiée entre artistes et collectionneurs, et offre la possibilité de réaliser des œuvres sur commande. Elle est heureuse de soutenir ceux en qui elle croit et pour lesquels elle prend le risque d’exposer et de s’exposer. Elle cherche à rendre visible une jeune création internationale prolifique qui explore des chemins de traverse et dont le caractère pertinemment moderne se fait entendre. Dans ce joyeux tumulte que représente de nos jours la scène artistique, la galerie Brumaire défend des artistes qui renouent avec les techniques classiques de la peinture ou du dessin et ravivent le regard porté sur les médiums traditionnels. Fière de ce renouveau, attentive à tous les paradoxes qui sillonnent actuellement l’art, elle accompagne les artistes qui relèvent le défi de la contemporanéité. Ces œuvres portent en elles une richesse et une esthétique et interrogent la complexité de ce que nous sommes, notre rapport au temps et à l’espace, elles participent à la redéfinition constante de l’art contemporain. Visuels disponibles sur demande www.galeriebrumaire.com La galerie Brumaire est une galerie en ligne. Les œuvres sont visibles lors des expositions ponctuelles organisées par la galerie. Elles sont également accessibles sur rendez-vous dans nos espaces de stockage (Paris 9) ou dans l’atelier de l’artiste. Les photographies sont proposées en tirage seul, encadrées, contrecollées ou plexicollées à la demande. Les formats des photographies sont adaptables dans la mesure du possible. Toutes les œuvres sont accompagnées d’un certificat d’authenticité.  Vous pouvez contacter la Galerie Brumaire pour toute information sur les œuvres ou les artistes, par téléphone (33609096479 ou 33685831800) ou par e-mail (contact@galeriebrumaire.com) PRESSE « Si vous avez envie de transformer votre appartement en une véritable galerie d’art, c’est simple, vous tapez sur internet www.galeriebrumaire.com » (Emmanuel Lechypre, Emission Grand Paris, BFM Business, janvier 2013, http://www.youtube.com/watch?v=aIURiPUWAxc) « Pour une ambiance arty, accueillez (gratuitement) un vernissage de la galerie Brumaire. » (Hadrien Ganzales, Cinq bons plans à domicile, Le Figaroscope, décembre 2012. http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2012/12/10/03013-20121210ARTFIG00621-cinq-bons-plans-a-domicile.php) « L’émergence de galeries nomades est aussi une évolution naturelle du marché de l’art, qui connaît de nouvelles logiques économiques et s’est fortement globalisé. » (Julien Fournier, Le concept de la galerie itinérante – L’art du déplacement, Le Nouvel Economiste, n°1625, août 2012, pp. 8,9. http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/les-galeries-itinerantes-15694/#.UPlmXm92QXc ) « La Galerie Brumaire a la particularité d’être une galerie itinérante qui s’installe régulièrement dans des lieux d’art, mais aussi des appartements… » (Le Journal des Arts, http://www.lejournaldesarts.fr/site/archives/docs_article/100524/le-tour-des-galeries-parisiennes-18-mai-2012.php) « Créative et dynamique, la Galerie Brumaire est résolument ancrée dans son époque : itinérante, elle s’affranchit de toute contrainte de lieu afin de mieux se réinventer, au fil des saisons et de ses expositions… »(Stéphanie Manceau, Galerie Brumaire : une galerie 3.0, Bulles parisiennes, avril 2012. http://www.bullesparisiennes.com/galerie-brumaire-2.html )« Les fondateurs veulent une Galerie libre, changeante, évoluant d’espaces en espaces, de galeries en galeries, d’appartements privés en lieux singuliers. »(The Gentlemen Review, Galerie Brumaire : galerie contemporaine, février 2012. http://www.thegentlemenreview.com/?p=143 ) |
