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Entretien avec Nihat Ali Özcan, analyste sécuritaire

La Turquie a été secouée par la pire attaque de son histoire républicaine. À trois semaines des législatives anticipées, des bombes ont explosé dans l’un des endroits les plus sûrs d’Ankara. Afin d’en discuter, nous avons interrogé Nihat Ali Özcan, analyste du centre de recherche TEPAV (The Economic Policy Research Foundation of Turkey) à Ankara.
Depuis le 24 juillet, la Turquie mène des opérations militaires contre le PKK et le groupe Etat Islamique. Un rassemblement pour la paix dans un contexte aussi tendu, les mesures de sécurité étaient-elles suffisantes ? demande notre journaliste Bahtiyar Küçük.

Nihat Ali Özcan, TEPAV

“Quand on regarde le bilan du double attentat et les explications données par les autorités, on se rend compte qu’il y a eu négligence au niveau de l’information et de la sécurité. La police a pris des mesures nécessaires à l’endroit même du rassemblement. Mais les terroristes ont piégé les gens juste avant, à leur point de départ. La sécurité n‘était pas établie aux alentours du meeting“.

Euronews :
Une partie des gens rendent le gouvernement responsable de cette attaque. Le Premier ministre Davutoglu et le co-président du HDP Demirtaş se sont renvoyé la faute. Compte tenu des dernières constatations, qui est selon vous derrière ces attentats ?

Nihat Ali Özcan :

“_Il existe plusieurs dimensions dans cette affaire. Toutes les données désignent Etat islamique. On peut dire que les attaques d’Etat islamique menées en Syrie contre le PKK et le PYD ont été importées en Turquie et tout ceci est indépendant des élections. Même si le gouvernement a une responsabilité politique dans de telles circonstances.”

Euronews :
Il y a trois mois à la frontière syrienne, à Suruç 33 personnes ont été tuées. Y a-t-il un lien entre ces deux attaques ?

Nihat Ali Özcan :

“_Il y a des similitudes entre les deux attaques lorsque vous regardez la méthode utilisée, les personnes visées et le tableau qu’on a après les attentats. Cependant, en dehors de ces deux cas, il y a eu d’autres attentats en lien avec ces derniers et il y aura d’autres attentats.
Il y a eu le meeting du HDP dans la ville de Diyarbakir le 6-7 octobre lors des événements de Kobané, les attaques du PKK contre les sympathisants d’Etat islamique et d’autres actions individuelles visant les civils islamistes politiques. Tout ceci nous montre en fait qu’il s’agit d’une confrontation entre le PKK et Etat islamique qui prend de plus en plus d’ampleur de jour en jour_.”

Euronews :
Le PKK avait annoncé avant l’attentat qu’il allait laisser les armes de côté jusqu’aux élections du 1er novembre.
Peut-on dire que l’organisation terroriste a élaboré une stratégie pour les élections ?

Nihat Ali Özcan :

“_Je pense qu’il s’agit d’une coïncidence. Le PKK a organisé des attentats dans certains endroits bien particuliers et avec certaines particularités. Mais c’est bientôt les élections et le PKK a maintenant un rôle en Syrie et en Irak dans la lutte contre Etat islamique sur la scène internationale, ce qui lui assure une légitimité, et il peut ainsi continuer son combat.

Euronews :
Comment le double attentat d’Ankara peut-il influencer les élections du 1er novembre ?

Nihat Ali Özcan :

“On ne peut pas tirer de conclusion définitive à ce sujet. Ce genre d’attentat peut déboucher sur deux résultats : d’un côté, le sentiment d’insécurité peut rapprocher davantage le peuple du gouvernement. D’un autre côté, ce sentiment d’insécurité peut s’accompagner de critiques, faire émerger des préoccupations et ainsi renforcer le bloc anti-gouvernement.”

Copyright © 2015 euronews

http://fr.euronews.com/2015/10/12/tuquie-attentat-d-ankara-il-y-a-eu-negligence-au-niveau-de-la-securite-expert/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92101

Turquie : ce sont la paix et la démocratie qu'on assassine!

L'Humanité

Mardi, 13 Octobre, 2015

Le 23 juillet 2015, 33 jeunes perdaient la vie à Suruç suite à un attentat suicide.

Samedi 10 octobre, à l'appel du parti démocratique des peuples (HDP), de nombreuses associations de défense de la paix et pour la démocratie et de la Confédération des syndicats progressistes de Turquie (DISK) et de la Confédération de la fonction publique (KESK), un grand rassemblement était prévu à Ankara. Plus de 100.000 personnes étaient attendues.

Cent personnes seraient tombées victimes d'un nouvel attentat - selon le gouvernement, tandis que les organisateurs annoncent déjà 128 morts et cinquante personnes dont le pronostic vital est engagé. Les drapeaux de paix se sont transformés en linceuls, alors que plus de cinq heures s'écoulaient avant l'arrivée des premières ambulances.

La CGT condamne fermement les auteurs de cet attentat, non encore revendiqué, mais aussi l'attitude du président turc qui, depuis les élections du 7 juin, multiplie les attaques contre la population kurde et les forces de progrès et de démocratie de Turquie. Il a fait en sorte que ces élections ne débouchent sur aucune mesure concrète et, en conséquence, a convoqué de nouvelles élections pour le 1er novembre, dans lesquelles il espère l'élection de "vrais Turcs". C'est un mépris total de la démocratie issue des urnes et de la volonté de changement exprimée par les peuples de Turquie.

La CGT présente ses condoléances les plus attristées à la DISK et à la KESK et les invite à transmettre sa solidarité pleine et entière aux familles endeuillées. Elle tient aussi à les assurer de son soutien à la grève générale qu'elles ont décidée pour les 12 et 13 octobre.

http://www.humanite.fr/turquie-ce-sont-la-paix-et-la-democratie-quon-assassine-cgt-586574

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92104

« Les attentats d’Ankara vont sans doute désenclaver la question kurde »

Le Monde.fr | 12.10.2015 à 19h33 • Mis à jour le 13.10.2015 à 11h48 | Par Perrine Mouterde

Deux jours après le double attentat qui a tué quatre-vingt-dix-sept personnes, samedi 10 octobre à Ankara, les autorités turques ont désigné l’organisation Etat islamique comme « suspect numéro un » de cette attaque et ont démenti toute défaillance des services de sécurité. Elles ont également confirmé la tenue des élections législatives le 1er novembre.

Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur les conséquences de cet attentat pour la Turquie.

Quel message ce double attentat envoie-t-il ?

Dorothée Schmid
: C’est un attentat destiné à semer le chaos, à intimider la communauté kurde dans sa composante politique et légaliste, et à interrompre le processus électoral.

Plusieurs suspects potentiels ont été désignés. Quelles pistes vous semblent les plus crédibles ?

Il est difficile de savoir qui est derrière cette attaque, car nous avons très peu d’informations sur la façon dont elle s’est déroulée et sur l’avancée de l’enquête.

L’idée que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) serait responsable de l’attaque n’est pas rationnelle. On voit mal le parti sacrifier une centaine de Kurdes et de sympathisants de gauche simplement pour semer le chaos. Et l’extrême gauche, qui agit en général à petite échelle, n’a sans doute pas les moyens de faire autant de victimes.

L’organisation Etat islamique (EI) a la capacité logistique de perpétrer un tel attentat et peut avoir une justification politique à frapper la Turquie, qui dit combattre les djihadistes en Syrie. Mais en général, l’EI revendique ses attentats. Le gouvernement turc privilégie d’emblée cette piste, mais sans apporter de preuves convaincantes. Il veut surtout écarter rapidement toute hypothèse mettant en cause sa responsabilité, directe ou indirecte.

C’était la même chose après l’attentat de Suruç [trente-deux personnes avaient été tuées le 20 juillet dans cette ville située à la frontière avec la Syrie], pour lequel il n’y a pas eu de revendication. Le gouvernement a fait porter la responsabilité à l’EI, mais il y avait là encore des incertitudes.

Le gouvernement peut-il porter une part de responsabilité ?

D’un point de vue général, oui, car il a maintenu un état de tension extrême dans le pays. On sait que des militants du Parti de la justice et du développement [AKP, le parti islamo-conservateur du président Erdogan] et des Foyers ottomans, une organisation de jeunesse liée au parti, sont impliqués depuis des mois dans des actes de violence quasi quotidiens contre le Parti de la démocratie des peuples [HDP, parti pro-kurde de gauche]. Et l’Etat n’est pas capable d’assurer la sécurité des manifestations.

D’autres hypothèses pointent la responsabilité de « l’Etat profond », une nébuleuse d’acteurs extrémistes ayant des relais au sein des institutions elles-mêmes. Le régime d’Erdogan s’est-il fait déborder par des éléments radicaux qui lui seraient liés ? Il sera très difficile de le savoir, car le gouvernement est obsédé comme jamais par le contrôle de l’information.

Quel impact cet attentat peut-il avoir au plan politique ?

Il a un effet d’intimidation énorme et évident pour le HDP, le principal rival de l’AKP [ce parti pro-kurde a, pour la première fois lors du scrutin de juin, obtenu plus de 10 % des voix au Parlement, privant l’AKP de majorité]. Le HDP a annoncé qu’il allait suspendre sa campagne, annuler ses meetings. Cela va mettre tous les partis sur la défensive, mais il n’est pas du tout évident que cela redistribue les voix. Dans tous les cas, contrairement au mois de mai dernier, où la campagne était très visible, il n’y avait ces dernières semaines quasiment pas de campagne en Turquie.

Cette attaque va-t-elle durcir encore le conflit entre le pouvoir et les Kurdes ?

Tant qu’il n’y aura pas de revendication, pas d’enquête bien menée, pas d’explication claire sur ce qui s’est passé à Diyarbakir, à Suruç et à Ankara, les Kurdes considéreront que le gouvernement turc est responsable de ces attaques et qu’il mène une guerre contre les Kurdes — et pas uniquement contre le PKK.

Jusqu’à présent, M. Erdogan avait réussi à contrôler l’information : à Istanbul et à Ankara, les Turcs savaient très peu de chose sur ce qui se passait à l’est. Après ce nouveau palier de violences, qui a frappé la capitale, le pouvoir va sans doute avoir plus de mal à cacher à la population cette sale guerre qu’il mène contre le PKK. Ces attentats vont sans doute désenclaver la question kurde.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/10/12/les-attentats-d-ankara-vont-sans-doute-desenclaver-la-question-kurde_4788056_3214.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92097

Turquie : "L'attentat place Erdogan face aux conséquences de sa politique"

Nouvel Obs

Publié le 12-10-2015 à 19h24

La colère monte en Turquie après l'attentat qui a fait 97 morts, ce samedi à Ankara. Accusé de jouer un double jeu avec les djihadistes, le pouvoir central turc fait désormais de Daech le suspect numéro un de l'attaque.

Deux jours après l'attentat qui a frappé Ankara et fait au moins 97 morts au cours d'une manifestation pour la paix, la Turquie s'enfonce dans une nouvelle crise politique. Alors que l'opposition pro Kurde pointe la responsabilité du président turc Recep Tayyip Erdogan dans l'attaque de samedi, le pays voit les élections législatives anticipées se profiler sous haute tension dans moins de trois semaines.

Lundi, le Premier ministre Ahmet Davutoglu a confirmé que l'enquête se concentrait sur la piste jihadiste mais n'a toutefois pas exclu que l'attentat soit l'oeuvre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou du parti kurde d'extrême gauche, qu'il a présentés comme des "suspects potentiels". Jean Marcou, chercheur à Scien Po Grenoble et spécialiste de la Turquie, répond aux questions de "L'Obs"

Les autorités turques ont désigné lundi le groupe Etat islamique comme suspect numéro un de l'attentat d'Ankara. Que pensez-vous de cette piste ?

- C'est certes la piste la plus logique. Le monde opératoire de cet attentat rappelle fortement celui de Suruç le 20 juillet dernier qui a été attribué à l'Etat islamique ou à des cercles liés à cette mouvance djihadiste. Pour le moment, les premiers éléments de l'enquête montrent que le matériel de l'attentat d'Ankara présente des similitudes importantes avec celui de l'attentat de Suruç : du TNT a de nouveau été utilisé pour fabriquer une bombe à fragmentation artisanale, conçue pour tuer un maximum de personnes. Ce ne sont là cependant que de premiers indices qui devront être confirmées par l'enquête.

Le pouvoir central turc a aussi émis l'hypothèse que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou le Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C) -extrême gauche- pouvaient être à l'origine de l'attentat d'Ankara...

- Il faudra attendre que l'enquête avance mais cette hypothèse m'apparaît comme extrêmement difficile à démontrer. D'abord parce ce que ce sont des Kurdes qui ont été visés. Il existe des désaccords profonds entre le HDP et le PKK, mais rien qui puisse, à mon sens, justifier un tel acte. Le HDP a condamné à plusieurs reprises les violences perpétrées par le PKK et de leur côté, les rebelles armés reprochent au HDP d'avoir choisi la voie politique. Mais ces tensions ne peuvent pas expliquer un attentat d'une telle ampleur. D'autant que le PKK a décrété samedi un cessez-le feu unilatéral.

Une partie de l'opinion publique turque accuse Erdogan de complicité directe avec Daech...

- Concernant une éventuelle implication des services secrets turcs dans la commission de l'attentat, il existe des cellules dormantes capables d'être instrumentalisées par ces services pour participer à des actions de l'ombre, voire échappant parfois au contrôle de ces services. Cela s'est déjà vu par le passé. Mais l'ampleur de l'attentat, ses conséquences incertaines, le fait qu'il se soit déroulé à Ankara, au coeur de l'Etat, sont autant d'éléments qui rendent ce scénario peu probable.

L'attentat met surtout Erdogan face aux conséquences de sa politique extérieure. Il renvoie à des questions gênantes pour le pouvoir central turc : sa politique en Syrie et ses relations avec les djihadistes. Depuis 2012, Ankara joue à un jeu très complexe : d'un côté, Erdogan donne l'impression d'avoir des intérêts stratégiques communs avec Daech, comme on l'a vu lors du siège de Kobané, l'année passée, et de l'autre, il laisse aujourd'hui les Américains utiliser ses bases pour frapper l'Etat islamique. Depuis la mi-juillet, la Turquie bombarde les positions de Daech en Syrie, ce qui ne l'empêche pas d'attaquer massivement les bases arrière du PKK en Irak. Elle est beaucoup trop impliquée dans les antagonismes régionaux. C'est une rupture avec les traditions isolationnistes de naguère.

Quel intérêt peut avoir Daech à frapper précisément les Kurdes ?

- Frapper des organisations de gauche, laïques. Les Kurdes sont en outre un adversaire important contre qui l'organisation djihadiste se bat en Syrie, notamment les YPG (Unités de protection du peuple, NDLR), les brigades armées du PYD (Parti de l'union démocratique, NDLR), que Daech considère comme la branche syrienne du PKK.

Et puis les Kurdes ne sont peut-être pas les seuls à être visés par cet attentat. Cette attaque en plein cœur de la capitale a une vraie valeur symbolique et frappe directement le pouvoir central et la société turque. A moins d'un mois des élections législatives, l'auteur de l'attentat quel qu'il soit s'invite dans la campagne électorale et met en cause le gouvernement de l'AKP (Parti de la justice et du développement, fondé et dirigé par le président turc, NDLR) dont la politique étrangère téméraire provoque des dommages collatéraux tragiques et dont le ministre de l'Intérieur est accusé de n'avoir pas su prévenir l'attentat... Il est assez significatif d'observer que depuis 48 heures Recep Tayyip Erdogan s'est très peu exprimé et laisse monter Ahmet Davutoglu en première ligne.

Propos recueillis par Lucas Burel, le 12 octobre 2015

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20151012.OBS7465/turquie-l-attentat-place-erdogan-face-aux-consequences-de-sa-politique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92083

L'info vue par la TRT (2)




Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Davutoglu et les ambassadeurs européens commémorent les victimes de l'attentat d'Ankara

Publié 13.10.2015 Mis à jour 13.10.2015

Les ambassadeurs et représentants à Ankara des 27 membres de l'Union européenne ont déposé 97 oeillets rouges sur la place de la gare centrale à la mémoire des 97 victimes de l'attentat

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a déposé des oeillets devant la gare d'Ankara où s'est produit samedi l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la République et prié pour les victimes.

Ahmet Davutoglu était accompagné de son épouse Sare Davutoglu, les vice-Premiers ministres Yalcin Akdogan et Cevdet Yilmaz, le président intérimaire du groupe parlementaire de l'AKP Mahir Unal et le vice-président général Omer Celik.

Les ambassadeurs et représentants à Ankara des 27 membres de l'Union européenne ont déposé 97 œillets rouges sur la place de la gare centrale à la mémoire des 97 victimes de l'attentat terroriste survenu dans la capitale turque.

Les ambassadeurs et représentants ont manifesté leur solidarité avec le peuple turc en se rendant sur les lieux du drame.

"En nous réunissant tous ensemble sur les lieux du drame, nous partageons la douleur des familles et proches des victimes; nous rejetons le terrorisme et soutenons l'appel à la paix en Turquie. Les auteurs de l'attentat ont aussi pris pour cible le droit de rassemblement pacifique et la liberté d'expression" précise le communiqué des ambassadeurs de l'Union européenne sur cette commémoration.

http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/10/13/davutoglu-et-les-ambassadeurs-europ%C3%A9ens-comm%C3%A9morent-les-victimes-353503

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92100

Article du journal franco-turc Zaman - 13/10/2015 - 1




Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal anciennement proche du parti au pouvoir (AKP) mais dont le propriétaire, le prédicateur musulman Fetullah Gülen, est désormais en guerre ouverte avec Erdogan.


Zaman France

Attentats d'Ankara : une cour délivre une ordonnance de confidentialité sur l'enquête contre Daesh
Mardi, Octobre 13, 2015 - 12:52

Redaction
Paris

Alors que le gouvernement turc est vivement critiqué pour n'avoir pas réussi à déjouer le double attentat suicide dans la capitale qui a coûté la vie à près de 100 personnes, une cour turque a imposé une ordonnance de confidentialité sur l'enquête concernant l'organisation terroriste Daesh, principal suspect.

La 2ème Cour pénale de la paix d'Ankara a rendu la décision de la confidentialité de l'enquête sur l'explosion à la demande du Bureau chargé des crimes contre l'ordre constitutionnel et lié au Bureau du procureur général d'Ankara, lundi. Selon la décision, les avocats ne seront pas en mesure d'accéder aux détails de l'enquête à quelques exceptions près. Le tribunal a rappelé que des ordonnances similaires avaient été émises à la suite des attentats de Suruç et Diyarbakir.

Un total de 97 victimes a été officiellement annoncé, dimanche soir, avec 500 blessés dont des dizaines se trouvent dans un état critique.

Daesh utilise couramment des attentats-suicides pour attaquer les ennemis en Syrie et en Irak, tandis que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), autre suspect habituel, a jusqu'ici rarement recours à ce type d'attaques. Les soupçons s'orientent donc sur Daesh en raison du mode opératoire qui lui est caractéristique.

Le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus a récemment révélé que les deux kamikazes du rassemblement pour la paix d'Ankara se sont fait exploser au moyen de 5 kilogrammes de TNT.

Des services étrangers derrière les attentats d'Ankara ?

Kurtulmus a déclaré aux journalistes lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à l'issue d'une réunion gouvernementale lundi que les autorités ont arrêté «un grand nombre» de suspects après les attentats qui ont tué 97 personnes, sans plus de détails. Selon lui, les commanditaires de l'attentat avaient probablement infiltré la Turquie à partir d'un pays voisin dans le but de semer la discorde et créer des «fissures profondes» au sein de la Turquie.

Les analystes estiment que Daesh peut très bien avoir été utilisé par certaines puissances étrangères comme un outil dans l'attaque. Les agissements de Daesh ne sont jamais seulement ses propres agissements, a confié Sedat Laçiner, un analyste de la sécurité, à Zaman.

D'après le quotidien Hürriyet, le type d'appareil et les explosifs utilisés dans l'attaque sont les mêmes que ceux utilisés dans l'attaque de la ville frontalière de Suruç en juillet dernier.

La faillite des services de police

D'autres émettent l'hypothèse d'une action commanditée depuis l'étranger. C'est l'avis de Ercan Taştekin, le directeur du Centre de recherche basé à Ankara pour les stratégies de sécurité (GÜSAM) qu'il a exprimé à Zaman. «La possibilité que l'attaque ait été menée par Daesh est forte, mais ce sont des services de renseignement étrangers qui sont derrière l'attaque», dit-il, notant qu'aussi bien le PKK que Daesh sont utilisés comme un outil par des puissances étrangères.

Un rapport publié dans le quotidien Cumhuriyet lundi a révélé l'échec du renseignement en ce qui concerne la prévention de l'attaque. Selon le rapport, il y avait au moins 20 policiers en civil dans la zone où les attentats suicides ont eu lieu, à deux pas de la gare d'Ankara. «Mais la plupart des policiers ont choisi de regarder le rassemblement de la foule dans la zone située à l'extérieur plutôt que d'être dans la foule», cite le rapport.

Le quotidien cite également le témoignage d'un policier anonyme servant dans l'unité de renseignement de la police. «L'attaque est arrivée à 25 mètres de moi. Je suis descendu sans une égratignure. Je ne l'ai pas remarqué [le kamikaze] à cause de la foule», a-t-il reconnu.
http://www.zamanfrance.fr/article/attentats-dankara-cour-delivre-ordonnance-confidentialite-lenquete-contre-daesh-18038.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92102

L'info vue par la TRT (1)




Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Davutoglu: "La piste de Daesh dans l'attentat d'Ankara est privilégiée"

Publié 12.10.2015 Mis à jour 12.10.2015

Deux kamikazes en cours de préparation d'un acte terroriste ont été arrêtés en une semaine

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a déclaré concernant l'attentat infâme perpétré samedi à Ankara que la piste de l'organisation terroriste Daesh était privilégiée.

M. Davutoglu a annoncé que les circonstances de l'arrivée sur les lieux du drame des deux kamikazes avaient été élucidées.

Le chef du gouvernement turc a déclaré sur une chaîne de télévision privée que les tests ADN pour identifier les terroristes étaient en cours.

"Nous sommes sur la piste d'un suspect. Nous avons connaissance de ses liens avec une organisation terroriste" a-t-il dit.

Il a également relevé que deux kamikazes en cours de préparation d'un acte terroriste ont été arrêtés en une semaine.

"S'il y a eu négligence, le nécessaire sera fait. Néanmoins personne ne sait qu'un kamikaze a été arrêté 3-4 jours avant le drame à Istanbul. Personne ne sait qu'un attentat contre la bureaucratie à Ankara a été déjoué en arrêtant en pleine nuit un kamikaze. C'est ce genre d'actes qui ont été déjoués" a-t-il expliqué.

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a signalé que cette attaque tentait d'affecter la psychologie des électeurs en amont du 1er novembre, signalant qu'il fallait s'accrocher à l'intégrité sociale.

http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/10/12/davutoglu-la-piste-de-daesh-est-privi-353058

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92079

    1. GENOCIDE ARMENIEN

San Marin commémore le centenaire du génocide arménien




NAM

Mercredi 30 Septembre, dans la belle ville de Palazzo Graziani dans la République de Saint-Marin a eu lieu la commémoration du centenaire du génocide arménien dans le cadre d’un événement organisé par Epifanio Troina, avec le soutien du Secrétariat d’Etat à l’Education et la Culture de la République de Saint-Marin en la personne de Giuseppe Maria Morganti et l’Ambassade de la République d’Arménie représentée par l’Ambassadeur Sargis Ghazaryan.

Le journaliste Letizia Leonardi a présenté la version italienne du roman-vérité d’Achod Malakian (Henri Verneuil) “Mayrig“, publié par Divinafollia, déjà présenté lors de la Foire internationale du livre de Turin.

L’événement a été embelli par des photos dédiés à l’Arménie du photographe Graziella Vigo qui a honoré cet événement avec ses magnifiques photos intitulées “Arménie, la vie, les lieux, les émotions d’une terre sacrée“.

Parmi les orateurs figuraient le grand rabbin Meir Luciano Caro et l’archimandrite de l’Eglise apostolique arménienne en Italie Hayr Tovma Khachatryan.

mardi 13 octobre 2015,
Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=116967

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92084

Michaëlle Jean, Secrétaire générale des pays membres de la Francophonie « l’Arménie n’est pas seul » dans la reconnaissance du génocide arménien




NAM

A Erévan où elle participait à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Francophonie, Michaëlle Jean la Secrétaire générale de l’organisation a affirmé le 12 octobre que les pages cruelles de l’Histoire de l’Arménie n’est pas seulement celle des Arméniens, mais de toute l’humanité. Michaëlle Jean a donné une conférence de presse en compagnie du chef de la diplomatie arménienne Edouard Nalbanidian. Elle a également rencontré le président arménien Serge Sarkissian. Le Secrétaire générale de la Francophonie a en outre déclaré à propos de la reconnaissance du génocide arménien et de la lutte contre le négationnisme que « l’Arménie n’est pas seule » et qu’elle a le soutien des pays de la Francophonie. Les membres des 80 délégations étrangères des pays membres de la Francophonie se sont également rendus au mémorial du génocide arménien à Dzidernagapert pour se recueillir devant la flamme éternelle des victimes arméniennes de 1915.

Krikor Amirzayan

mardi 13 octobre 2015,
Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=117346

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92096

    1. UE/ARMENIE

L’Union européenne repart en négociation avec l’Arménie




NAM

L’Union européenne et l’Arménie vont entamer des négociations pour définir un nouveau cadre juridique à leurs relations, a-t-on appris lundi.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères arménien Tigran Balayan a écrit sur son compte Twitter que « le Conseil des affaires étrangères de l’UE a autorisé la Commission européenne à entamer des négociations avec l’Arménie sur une nouvelle base juridique.“

Bruxelles et Erevan étaient en pourparlers depuis 2013, lorsque l’Arménie a décidé de manière inattendue de se retirer du processus d’association avec l’UE, après plus de trois années de négociations sur un accord pertinent. En lieux et place, Erevan a signé une union douanière eurasienne conduite par la Russie et à laquelle adhère également la Biélorussie et le Kazakhstan depuis janvier 2015. Il est prévu que le nouvel accord entre l’Union européenne et l’Arménie couvrira des domaines concrets de coopération politique et économique, mais n’ira pas à l’encontre des engagements d’adhésion de l’Arménie envers l’Union économique eurasienne.

Recevant le président du Conseil européen, Donald Tusk, à Erevan en juillet le président arménien Serge Sarkissian a déclaré : « Je ne peux pas imaginer le développement de l’Arménie sans réformes et je ne peux pas imaginer de réformes en Arménie sans l’aide et l’expérience européenne ... Par conséquent, tout en étant un membre de l’Union Eurasiatique européenne (UEE), nous allons continuer à coopérer étroitement avec l’Union européenne (UE)“.

Tusk, pour sa part, avait déclaré : « L’Arménie peut compter sur le soutien continu de l’Union européenne dans l’objectif d’avancer vers toute une gamme de réformes politiques et sociales, et d’améliorer la protection et la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».

mardi 13 octobre 2015,
Ara ©armenews.com

P.S Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

Article en anglais :

EU Authorized For New Talks With Armenia http://www.azatutyun.am/content/article/27302581.html

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=117349

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=92090

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    1. RUBRIQUE EN ANGLAIS

Grew up Kurdish, forced to be Turkish, now called Armenian

Political prisoner Selman Gulbahce asked the judge for a translator in Turkish court on Sept. 1. Gulbahce wanted to speak in Kurdish, his mother tongue. However, the judge allegedly got very upset at the request. Based on Gulbahce’s writings after the court session, the judge said, “There is no Kurd. You have been educated in this country’s schools. You are impudent, insolent. Leave my courtroom.”

Author Pinar Tremblay Posted October 11, 2015

And according to the reports, it did not end there. Justice Sevval Akkas then turned to the gendarmerie soldiers in the courtroom and said, “They are killing your comrades every day. They are killing the police. As a woman, I am battling them, and you guys are just standing there and watching. They are like the Armenians. If they are not stopped in time, God knows what will happen.”

The alleged statement of the judge can be seen as part of a spine-chilling trend in Turkey.

During the presidential election campaign of August 2014, then-Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, now president, said, “Let the Turk say he is a Turk, and the Kurd say he is a Kurd in Turkey. What is wrong with that? In the past, they spread rumors about me. They said I am a Georgian. Excuse me, but they have said even uglier things. They have called me Armenian.”

Erdogan’s words caused an uproar, as Al-Monitor columnist Cengiz Candar explained at the time. However, now we must ask why one would be offended to be called an Armenian.

When the Kurdish-majority southern town of Cizre was under curfew in September, the police taunted over loud speakers: “Armenians are proud of you. You are all Armenians.”

In the Sur district of Diyarbakir, an Armenian Catholic Church was targeted during another curfew in mid-September. The doors of the church were broken and the signboard showing its establishment date removed. Arat Karagozyan, chairman of the Mesopotamia Armenian Association, told the media, “On the centennial of the Armenian genocide, this is reminding us of the events of 1915 all over again. These words, ‘You are all Armenians,’ are also proof of the 1915 genocide. They are trying to portray Armenian as a bad thing. We are quite distraught.”

In a rather mind-boggling tweet Sept. 7, presidential senior adviser Burhan Kuzu wrote, referring to Kurdistan Workers Party (PKK) members, “The killed terrorists’ bodies must be examined. It would be seen that most of them are not circumcised. Wake up my Kurdish brother, wake up already.” The pundits' and public’s reaction to Kuzu’s comments are noteworthy. Most of them were sarcastic and below the belt. Yet, the underlying idea was to differentiate the non-Muslims (as uncircumcised) and identify them as terrorists. The tweet was suggesting that PKK members are not Muslim, therefore, they are not our brothers. But Kurds are Muslims, hence our brothers. Kuzu was implying that Armenians, not Kurds, are the ones rebelling. And once again, "Armenian" becomes a derogatory term to justify hatred and enmity.

Al-Monitor interviewed more than 10 Armenian and Kurdish politicians, pundits and activists to understand how this trend of branding the Kurds as Armenians is affecting society and what kind of repercussions it may have in the near term. Why do Justice and Development Party members and government employees employ such a hatred-filled rhetoric during the heated election campaign?

Fethiye Cetin, a lawyer and friend of slain Armenian intellectual Hrant Dink, who has also discovered her own hidden Armenian roots, told Al-Monitor, “Ogun Samast [the convicted murderer of Hrant Dink] shot Hrant, he screamed 'Die Armenian!' Yet he had never known another Armenian in his life or met one before. In the court, Samast said, 'Had I known Dink had a family, had kids, I would not have killed him.' That explains how the political system is producing disposable lives. Armenian is one of those worthless lives on the list. The new generations are being taught to see Armenians not as human, but [as] an entity to be despised and destroyed, the worst enemy. And the school curriculum adds fuel to the existing fires.”

Cetin’s explanation matches the real-life experience of Hatice Altinisik, a Kurdish Alevi, who is a member of the Central Executive Council of the pro-Kurdish Peoples’ Democratic Party (HDP). She told Al-Monitor, “For decades, the governments in Turkey tried to wipe Anatolia of any traces of Armenian identity. Murders and forced immigration were not sufficient. Names of towns, streets, even recipes were altered. Their churches became mosques. They attempted to rewrite history. Now, [they are] telling the people of Cizre, under curfew for nine days, 'You are all Armenians.' This shows us the fabricated 'one nation, one belief’ has collapsed. They have failed to destroy the Armenian ghosts of history.”

Indeed, Altinisik has experienced firsthand verbal attacks by Veil Kucuk, a retired brigadier general, who is allegedly the founder of Gendarmerie Intelligence and Counterterrorism (JITEM), a secret anti-terror military unit. Kurds attribute several cruel acts of the 1990s to JITEM. Kucuk confronted Altinisik, calling her an “Armenian whore, Armenian bitch.” Altinisik explained to Al-Monitor that she would not let that get under her skin. She told him, “Better to be a whore of any ethnicity, than a murderer like you.”

HDP Deputy Chairman Alp Altinors told Al-Monitor, “Since the 1990s, the official rhetoric has attempted to distance the PKK from the public by branding it as Armenian." It was common to hear slogans such as “They are not circumcised,” “Armenian seed” and “ASALA [Armenian Secret Army for the Liberation of Armenia] finished as the PKK started."

"What is new is, they used to say PKK members are Armenian, not Kurdish, but now they are calling all Kurds in the region with a blanket 'accusation' as Armenian,” Altinors said.

Aline Ozinian is a regional analyst for the Armenian Assembly of America and an Armenian correspondent for AGOS, an Armenian daily published in Turkey. She told Al-Monitor, “HDP’s success showed that efforts to brand the HDP just as the Kurdish party failed. So to curse it now they had to find another label, and Armenian is the worse label they found. But if we think about it, do Kurds have some Armenian blood? Possibly. Just like the Turks. We know that many young Armenians were left behind, and today we hear some of their stories as secret Armenians.” Ozinian blames Turkey's dwindling Armenian population on public reaction to officials' statements. It's bad enough, she said, that the word Armenian is used as a slur, but it is not even a crime to kill an Armenian in Turkey.

"That is why Armenian children are struggling so hard to hide their identity,” she said.

Bedo Gesaratsi, an Armenian from Turkey, views the issue from an interesting perspective. He told Al-Monitor, “Calling one an Armenian is killing two birds with one stone nowadays. Anyone opposing the state deserves the treatment Armenians once received. Also, equating the Armenian identity with that of the PKK helps the government, since they cannot punish all Kurds for being Kurdish, simply because they cannot afford to alienate all Kurds.”

We see that the “They are Armenian” labeling is aimed at the pious Kurds, to distance them from those who might be sympathizing with the HDP and to attract ultranationalist (Nationalist Action Party) voters by igniting fires of patriotism. That said, the longer-term effects of these populist policies are rather scary. As tensions increase in Turkey, identifying with any minority group (be it Kurd, Alevi, LGBT, Shiite, non-Muslim, Greek, Armenian or another) becomes a source of fear again, and people try to hide who they are.

As Mari Esgici, an Armenian from Diyarbakir who owns a tavern in Istanbul, once said, “We were Armenians by birth, Kurdish while growing up and Turkish as adults.” That sentence on its own should be a source of deep concern for anyone living in Turkey.


http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/10/turkey-armenian-kurds-minorities-forced-to-be-turkish.html#

EU Authorized For New Talks With Armenia

12.10.2015

The European Union and Armenia will start negotiations on a new legal framework for their relations, it emerged on Monday.

Armenian Foreign Ministry spokesman Tigran Balayan wrote on his Twitter account that “the EU Foreign Affairs Council has authorized the EU Commission to launch negotiations with Armenia on a new legal base.”

Brussels and Yerevan have been moving towards the opening of the talks since 2013 when Armenia unexpectedly decided to withdraw from the process of EU association following more than three years of negotiations on a relevant agreement.

Instead, the government in Yerevan signed up to a Moscow-led customs union and became a member of the Eurasian Economic Union (EEU) formed by Russia, Belarus and Kazakhstan in January 2015.

It is expected that the new deal between the EU and Armenia will cover concrete areas of political and economic cooperation, but, as has repeatedly been stated by the two sides, will not contradict Armenia’s membership commitments to the EEU.

Hosting European Council President Donald Tusk in Yerevan in July Armenian President Serzh Sarkisian said: “I can’t imagine Armenia’s development without reforms and I can’t imagine reforms in Armenia without [use of] European experience and assistance… Therefore, while being a member of the EEU, we will continue to closely cooperate with the EU.”

Tusk, for his part, then said: “Armenia can count on the European Union's continued support to advance on a whole range of political and social reforms, and to improve the protection and promotion of human rights and fundamental freedoms.”
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